Point de vu omniscient:
Nos deux protagonistes ont officialisés leur relation. Leurs amis ont très bien réagit, ils s'en doutaient déjà un peu. Il est vrai que les deux garçons sont devenu encore plus proche qu'ils ne l'étaient déjà. Quant à leurs familles, elles ont étaient très surprises au début puis, elles se sont faite à l'idée. C'est le père de Mark qui a eu le plus de mal à accepter que son fils sorte avec un garçon.
Les deux garçons dorment maintenant dans le même lit. Ils ne se quittent plus comme si tout pouvait s'arrêter d'un moment à l'autre. Ce qui ne tardera pas à se révéler vrai.
Nos deux amants dorment profondément, blottit l'un contre l'autre.
Ils sont réveillés par un bruit sourd qui tape sur la porte d'entrée. Ils entendent les voix fatiguées des parents du plus vieux et d'autre voix qu'ils ne connaissent pas puis, des cris.
Ils sortent précipitamment de leur lit et se dirige vers le salon où ils retrouvent le reste de leur grande famille ainsi que des hommes en uniforme de l'armée coréenne.
"Officier: - Les autorités demandent à la famille Buwhakul de préparer leurs affaires et de bien vouloir nous suivre sans aucune résistance.
Papa Tuan: - Je pourrais au moins savoir pourquoi vous voulez les emmener?
Officier: - Monsieur vous hébergez des immigrés illégaux. Le gouvernement coréen n'a jamais été en contact avec le gouvernement thaïlandais au sujet de l'accueille des réfugiés.
Maman Tuan: - Oui mais puisque ça ne nous dérange on peux les garder avec nous.
Officier: - Je crois Madame que vous n'avez pas compris que ces trois n'ont pas le droit d'être ici. Ils n'ont aucun droit de rester en Corée du Sud.
Papa Tuan: - Et vous voulez les renvoyer où?!
Officier: - Chez eux.
Maman Tuan: - Ils n'ont plus de chez eux! Leur ville, leur maison et même leur famille a été détruite par cette stupide guerre!
Maman Buwhakul: - Nous n'avons aucune envie de rentrer. Et puis, nous ne faisons de mal à personne.
Officier: - Bon je vois que vous n'avez pas l'intention de coopérer. Nous allons être obligé d'utiliser la manière forte."
Un des policier présent dans la pièce s'avance vers la mère de Bambam et lui prend le bras pour la forcer à le suivre.
Le garçon ne réfléchit pas et s'approche du policier pour enlever sa main.
"- Vous! Ne touchez pas à ma mère!"
Point de vu de Mark:
J'attrape Bambam et le serre dans mes bras. J'approche ma bouche de son oreille et lui murmure:
"- Bam arrête, tu empire votre situation."
Il obéit et ne dit plus rien.
" Officier: - Veuillez nous suivre s'il vous plaît. Immédiatement!
Maman Tuan: - Ils faut qu'ils rassemblent leurs affaires avant.
Officier: - Non, tout ce qu'ils ont pu acheter ici est la propriété de la Corée, ils n'ont pas le droit de les emmener dans leur ville.
Papa Tuan: - Mais ils n'ont pas d'affaires sinon!
Officier: - Ce n'est pas notre problème."
Deux policiers viennent chercher la mère et la sœur de Bambam et les sortent de la maison.
Un autre s'approche de Bambam mais je le repousse avant qu'il ne le touche. Il ressaye une nouvelle fois mais n'y parvient pas parce que, cette fois, Bambam le pousse.
L'officier vient vers nous. Pendant qu'il vient attraper Bambam, un des policiers m'attrape dans la dos et m'immobilise. Ils nous séparent trop vite à mon gout.
"- Vous n'avez pas le droit de l'emmener! Il n'a rien fait! Je ne vous laisserais pas faire!"
Je réussit à me dégager des bras de cet homme et fonce sur celui qui tient mon amant. Au moment où j'allais attraper sa main, je me fais plaquer au sol. Les genoux d'un des policiers s'enfoncent dans mon dos et me provoque une immense douleur.
Je relève la tête et l'aperçoit. Il essaye de se libérer mais, il est bien trop faible face à ce policier. Le policier parvient à le faire avancer vers la sortie.
"- Bam non! Vous ne pouvez pas faire ça! Je... Je.. Bam! Je t'aime! Vous pouvez pas me l'enlever!"
Je suis aveuglé par la rage. Je fais tout mon possible pour le rejoindre mais l'officier et bien plus fort que moi.
La chose que je perçoit c'est le son de sa voix.
"- Moi aussi je t'aime Mark!"
Puis plus rien. Plus de bruit. L'officier me tient pendant encore quelques minutes. Lorsqu'il me lâche, je cours vers la sortie. Il n'y a personne. Aucune voiture sur la route. Aucune trace de lui.
Je m'effondre sur la route. Les larmes dévalent le long de mon visage.
"- Oh mon Dieu! Mark!"
Mon père et ma mère cours dans ma direction. Mon père me relève et me serre dans ses bras.
" Maman: - Oh Mark. Nous ne pouvons en aucun cas savoir ce que tu ressens mais, nous aussi nous sommes chamboulés par ce qu'il vient de se passer.
Mark: - Mais j'ai même pas pu lui dire au revoir et je n'ai pas pu le serrer dans mes bras et..."
Je n'arrive pas à finir ma phrase, je fond une fois de plus en larme. Mon père resserre son étreinte.
" Papa: - Mark, le plus important c'est qu'il sait que tu l'aime."
Plus tard dans la journée je suis allé dans ma, enfin, notre chambre. J'ai regardé chaque détail de cette pièce. Les photos de nous deux accrochées au mur (le média en fait parti), ses écouteurs laissés sur le bureau, ses affaires pendu dans l'armoire et finalement son lit, encore défait.
Je m'allonge sur son lit, là où il a dormit cette nuit. Je retrouve un de mes sweat qui est vite devenu le siens, celui avec les donuts dessus. Je l'approche de mon visage et m'enivre de son odeur rester dessus. Je le serre contre moi. Je finit par m'endormir, les yeux remplit de larmes.
Point de vu omniscient:
On aurait pu penser qu'avec le temps, les cicatrices de nos deux jeunes amants se serraient refermées. Mais au contraire, plus les jours passent et plus leur plaies sont profondes. Ils ne parviennent pas à oublier leur amour l'un pour l'autre.
Le plus jeune a été recueillit par sa grand-mère. Il essaye de faire bonne figure devant sa famille mais, au fond lui, il est brisé. De plus, retourné en Thaïlande a fait renaître en lui tous les souvenirs liés à son père et à ses frères.
Le plus vieux, lui, ne fait pas semblant. Ses amis ont beaucoup souffert lorsqu'ils ont apprit le départ de Bambam. Ils font tous pour soutenir Mark mais, ça ne sert à rien. Il s'enfonce chaque jour un peu plus dans sa dépression. Les seules fois où il sort, c'est pour aller s'asseoir sur le sable, là où il avait l'habitude d'aller avec son amant.
Les deux garçons ont le cœur brisé mais, ils n'ont pas la même façon de gérer cet éloignement forcé.
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Je te redonnerais le sourire
Fanfiction" Flash info special! Une guerre vient d'éclater en Thaïlande. Des bombardements ont touchés les villes les plus peuplées. Un très grand nombre de civile a été touché. De nombreuses familles ont perdu des proches et se retrouvent sans domicile. Ces...