Chapitre 12

497 33 1
                                    

La chambre est plus petite que la précédente mais le principal est que je sois enfin seule sans ce playboy mordu de sexe. Je ricane seule au surnom que je viens de lui trouver lorsque mon téléphone sonne. C'est Patrice.

- Tout est ok pour mon costume, occupez vous de prendre une voiture plus grande pour le gala.

- C'est déjà fait monsieur j'ai anticipé.

- Très bien, à ce soir.

Je range mon téléphone et descends rapidement rejoindre Olivier dans sa suite. Je frappe et patiente quelques secondes avant qu'une femme ouvre.

- Bonjour, me dit-elle.

- C'est qui? Demande-t-il de sa chambre.

- Julie!

- Entre, finit-il par lâcher après un long silence.

Je me dirige vers le salon lorsque j'aperçois les couturières ajuster ses manches de sa veste pendant qu'il sort de la chambre avec sa chemise blanche.

- Tout est bon?

Il se contente de secouer sa tête sans poser les yeux sur moi. Je dois avouer que ça m'agace.

- Je dois vérifier, enfilez le reste du costume, ordonné-je fermement.

- J'ai dit que tout était bon.

- Et moi je vous dit d'enfiler votre costume!

- On repasse au vouvoiement devant le personnel? Lâche-t-il avec malice.

Je lui lance un regard noir sans prendre le temps de répondre. Je me tourne vers les couturières.

- Excusez nous.

J'attrape fermement son bras et l'entraîne dans sa chambre que je ferme à clé.

- C'était quoi ça?! Tu veux griller mon stage c'est ça?

Il ricane en déboutonnant sa chemise.

- Je viens de recevoir un coup de téléphone de Patrice qui m'informe que je dois à nouveau passer un examen médical non officiel pour être sur que tout va bien.

- Et donc?

- Et donc je sais très bien que c'est toi qui...

- Qui quoi? Je fais mon travail, de plus on est pas ami ni amant alors ton bien être j'en ai un peu rien à foutre tu vois, tant que moi je réussis. Alors si tu veux jouer au football tu ne fumes pas et c'est comme ça.

- Tu vas finir par griller ma carrière comme ça. Je te jure Julie que si je suis mis à pied je vais tout faire pour que ton stage tant attendu sois un véritable cauchemars.

Sur ces mots il enlève sa chemise et baisse son pantalon. Je me retourne et sors de la suite. Je n'ai jamais vu une telle noirceur dans les yeux de quiconque mais ça ne m'impressionne en aucun cas.

(...)

À bout de souffle.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant