On a frôlé les étoiles

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Pdv Anaïs

Je viens de quitter Horia, je dois me rendre chez Anthonin pour récupérer mes affaires. Chose qui risque d'être compliquée vu comme il était en colère.
J'arrive devant chez lui et j'ouvre la porte de son immeuble, arriver devant la porte de son appartement je frappe. Il n'ouvre pas mais j'entends la télé. Je refrappe.

Anthonin : C'est qui ?
Moi : C'est moi.

Je l'entends bouger sur le canapé mais il ne se lève pas.

Moi : Ouvre moi s'il te plait.

Aucune réaction.

Moi : T'es pas obligé de me parler mais j'ai oublié mon ordi.

Aucune réaction.

Moi : Anthonin...

La porte s'ouvre sur lui, les cheveux en bataille en jogging et tee-shirt. Il s'écarte pour me laisser entrer. Je pars chercher mon ordi puis je reviens dans le salon, il a fermé la porte d'entrée et s'est assis dans un des fauteuil à côté du canapé.
Mais là il me fait peur, il me fixe comme si j'étais un putain de kebab sauce blanche.

Moi : Euh... Bah j'y vais.
Anthonin : Tu veux pas t'asseoir deux minute ?
Moi : Bah si tu veux...

Je m'assois sur le canapé. Ont se fixe pendant un moment.

Moi : Ça va mieux ta hanche ?

Il hoche la tête. Puis se lève.
Mais il fout quoi là ?
Il vient vers moi en boitant et en grimaçant à chaque pas. Il a encore mal. Je me lève aussi et l'aide à s'asseoir sur le canapé. Je m'assois à côté de lui et l'observe, il fixe la télé sans vraiment la regarder. Il se tourne vers moi, plonge ses yeux dans les miens puis m'embrasse. Il se d'école de moi avec aucune expression sur son visage.
Je le prend dans mes bras. Je me redresse et il s'allonge en posant sa tête sur mes jambes. Je joue avec ses cheveux pendant que nous discutons de tout et de rien. Je regarde l'heure sur mon iPhone : 1h28.

Moi : Je dois y aller.
Antho : T'as vu l'heure ? Reste dormir !
Moi : Ma mère va s'inquiéter...
Antho : Fais comme tu veux.

Il se redresse et déposé un rapide baiser sur mes lèvres avant de se lever pour prendre mon ordi. Je me lève à mon tour et me positionne devant la porte. Il vient vers moi et me tend mon ordi.

Antho : Tiens.

Je l'embrasse et il me prend dans ses bras.

Antho : À demain, je t'aime.

Je lui souris, sors et rentre chez moi. Quand j'arrive ma mère dors. Je monte directement me coucher.

Pdv Theo

J'ai merdé avec Antho. Après son départ je sors prendre l'air. Je déambule dans la ville et me retrouve dans le quartier d'Horia, je lui envoie un message pour savoir si elle dors et si je peux passer.

A : Hori😘

Je suis près de chez toi, tu dors ? Je peux passer ?😘🙄😔

Elle me réponds presque tout de suite.

De : Hori😘

Non et non

A : Hori😘

Allez stp... J'me sent trop seul j'm'ennuie et Jsp où aller...

Cette fois ci, l'attente de sa réponse et plus longue.

De : Hori😘

Ok mais tu reste pas longtemps. Tu sais que là tu m'oblige à me rabiller et tout hein

A : Hori😘

Mrc bcp jrv !

Pas le temps d'écrire les mots en entier, je cours limite jusqu'à chez elle.
J'arrive devant la porte de son luxueux appartement et tambourine à sa porte, elle ouvre tout de suite et me gueule dessus en chuchotant, c'est bizarre à dire enfait.

Horia : Putain Theo ! Mes parents dorment merde !

Je fais une tête désolé et elle m'emmène dans sa chambre et ferme la porte.

Horia : Bon, qu'est ce qui se passe ?
Moi : J'ai fait une putain de connerie.
Horia : Effectivement. Tu aurais pu le tuer quand même.

Je n'y avais pas penser et je me sens très con d'un coup. Tuer mon meilleur ami, je n'aime pas cette phrase, elle me donne envie de chialer.
Horia s'assoit à côté de moi et me prend dans ses bras.

Horia : Reste dormir mon chéri, t'es pas bien là.
Moi : Je t'aime, merci.
Horia : Je sais.

J'enlève mon jean pour me retrouver un caleçon et tee-shirt. Elle a un long haut gris et un shorty fluo. Je m'allonge face à elle dans le lit de sa grande chambre.

Moi : Je suis entrain de penser à la suite. Anthonin ne m'adressera plus jamais la parole et ça va se savoir au bahut. Je vais perdre tous mes amis et si tu reste avec moi, toi aussi. Mes abonnés YouTube vont me détester. Anthonin peut même porter plainte et là ça sera... Dur.

Elle caresse ma joue avec son pouce puis me prend la main.

Horia : Je serais toujours là.