Nooroo

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La pluie tombait sur les pavés cassé de la Rue du Coq. Un individus en cape et coiffé d'un chapeau souple orné d'une plume violette rejoignait le Louvre à la tombée de la nuit. Les deux gardes eurent un instant d'hésitation, mais en apercevant ledit chapeau, ils laissèrent passer l'individu. Agitation dans la salle du trône. On le fit attendre devant la grande porte. Silence. le froid rentrais par les pores invisibles de la pierre. Le froid saisissant qui se dégageait de derrière la porte semblais irradier sur les maisons alentours. Le silence était si parfait qu'il pût entendre le Roi agiter la main pour le faire entrer. Les grandes porte s'ouvraient lentement, dans un silence de mort. Le roi était assis sur le trône, mettant au claire toute sa puissance et son éclat royal.

Le Roi fit un geste de la main, l'enjoignant à  parler.

"C'est, ma Seigneurie, un grand honneur de vous rencontrer enfin." Le silence. On entendait le Roi Soleil battre des paupières. Il agita la main, signe de son impatience.

"Je sais que vous recherchiez un certain collier. Roux comme un goupil. Le crieur l'a dit. Et bien je crois avoir vu cet objet. Il me paraissait inutile, mais quand je me suis rappelé les mot du crieur de rue, je me suis souvenue. Il était au coup d'un vieille femme, la maîtresse d'un marchand sarrasin converti à la vraie foi. Je peux vous guider si vous voulez"

Le Roi ouvrit la bouche. Tout le monde retint son souffle. Sa Seigneurie allait parler, et de sa bouche sortiraient Ses paroles. Sa voix résonna dans toute la pièce, rebondit sur les murs avec une grâce divine, et alla se graver en lettre de feu sur le front de l'homme.

On le guida jusqu'à l'entrée du Palais Royal, et on lui dit de s'en aller. Le couvre feu était déjà mis en place, alors on lui fit un papier pour rentrer sans problèmes.

En traversant il percuta un vieil homme. L'homme affublé du chapeau s'excusa platement. Le vieil homme eu un léger sourire : "Ne t'inquiète pas Antoine. Je te connais." Le vieil homme le dépassa, laissant un Antoine légèrement abruti. Il se retourna "Comment connaissez-vous mon nom?" La silhouette déjà loin, haussait doucement les épaules, et continua son chemin. Antoine ramassa sa bourse qui était tombé au sol, et continua sa route. Il arriva chez lui, et sans prendre la peine d'allumer un feu, s'allongea sur son lit et tomba dans un sommeil de plomb.

Il se réveilla le lendemain, en soupesant sa bourse vide. Il n'avait rien récupéré de la part du Roi, et ses économies était un chute libre. Mais sa bourse n'était, elle pas aussi vide qu'il l'imaginait. Il délassa la bourse, l'ouvrit en grand, et sortit un petite boîte noire, hexagonale, et richement décorée de dessins rouges sur le dessus. Cette boîte avait semblé être apparu comme par magie.

Il l'ouvrit, et en sortis une très belle broche, formée d'un joyaux violet entouré d'ailes d'argent faisan pensée à un papillon. Il approcha la main doucement.

"Bonjour maître"

Il fit un  bon en arrière, le bijou au creux de sa main.

On se racla la gorge derrière lui.

"Mon nom est Nooroo, maître, et vous avez été choisis."

Silence. Les bruits dans la rue.

"Maître? Vous allez bien?

-Heu... Oui oui... je ... tu ... Tu ne voudrais pas?.. Je...

-Vous m'avez l'air confus maître. Je vais vous expliquez la situation.  vous avez été choisis pour être le Papillon, et pour cela, vous avez besoin de mon aide. Le bijou que vous portez peut vous permettre de vous transformer en Papillon. Vous héritez alors d'une meilleur condition physique, et surtout vous pouvez octroyer à n'importe qui un pouvoir, et faire de lui votre champion. Mais son cœur ne doit pas être aveuglé par des sentiments négatif, ou le papillon se transformera en Hakuma, et le porteur détruira plutôt que de protéger. Vous avez tout compris?

-Euh... Oui... Je crois...

-Dites simplement 'Transforme-moi!' "

-Transforme moi?

A ces mots, Nooroo fut aspiré dans la broche, un bandeau recouvrit les yeux de Jehan, tandis que des gants violets glissaient de ses bras pour recouvrir ses mains. Un pantalon blanc apparu par dessus ses vêtement, et se retrouva affublé de bottes aussi violettes que ses gants et son bandeau. Alors il saisi sa cape et son chapeau, ceint son fleuret, et sauta sur les toits, à la recherche d'une occupation saine.

Miraculous : 300 ans en arrièreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant