Chapitre 1 -- Le premier espoir--

64 5 4
                                    

Le premier espoir

                                                                       ****

                J'ouvrai lentement la porte de ma maison et y pénétrai sans un bruit. Il était impératif de ne pas dérager mes parents. Il travaillent tout le temps et n'aiment pas les distractions.

                Silencieusement, je me rendis à la cuisine et trouvai une note sur le comptoir. Elle venait de mes parents. Je la lus silencieusement tout en étant en conflit avec moi-même. Je ne savais pas si je devais sauter de joie me rouler en boule et y rester. La note indiquait que mes parents étaient partis pour les cinq prochains jours pour un voyage d'affaires. Ce n'était pas du nouveau. Il partaient assez souvent et avec le temps, je m'y était habituée. Malgré ceci, je ne pouvais retenir la petite voix à l'intérieur de moi qui criait à l'abandon mais je ne pouvais pas l'écouter. Je ne devais jamais l'écouter ou mes journées deviendraient encore plus pénibles qu'elles ne le sont déjà; sans rien à faire sans personne à qui parler.

                C'était déjà mon quotidien, mais ce n'était pas parce que je n'avais pas d'amis. C'était un choix que j'ai pris quand j'ai finalement compris que je n'étais une personne très sociable. Je préfère les bibliothèques, les sports individuels et les projets seuls. Cependant, dire que je n'ai pas d'amis serait un mensonge. J'ai quelques amis mais personne d'assez proche pour appeler mon meilleur ami.

                En repoussant ces pensées, je retournai la note pour lire la suite. Bien sûr, la deuxième partie, comme d'habitude, me donnait une liste des chose que je devais faire avant leur retour. On pouvait lire:

                 « Ma chère Cassandre, nous te demandons, en notre absence, de monter au grenier et nettoyer les anciennes possessions de ton arrière grand-père. Avec toute la fin de semaine et une journée de congé lundi, tu a amplement le temps de faire cette petite tâche pour nous.            Affectueusement, maman et papa»

                C'est ce qu'ils appellent une petite tâche? Le grenier est rempli de boîtes et d'anciennes choses appartenant à ma famille. Trouver les boîtes dont ils parlaient serait, seul, un défi de grande envergure.

                Je reposai la note de mes parents et allai voir dans le réfrigérateur s'ils m'avaient laissé quelque chose à manger. Ce que je trouvai fut cependant franchement décevant. D'un côté, il  avait une pile de repas au micro-ondes et de l'autre, il y avait deux billet de vingt dollars avec un petit mot me disant de commander de la pizza.

                Sans y penser, je pris l'argent et allai vers le téléphone. Je composai le numéro auquel je m'était si bien familiarisée et je commandai le même chose qu'à toutes les fois. Du poulet général Thaï avec deux biscuits chinois. Ce n'était pas de la pizza mais je doute que mes parents se préoccupent de ça.

                En attendant ma nourriture, je m'assis sur le canapé et contemplai la pensée de commencer le ménage du grenier dès maintenant. Bien sur, je n'avais rien de mieux à faire un vendredi soir, mais manquant un peu de motivation, je décidai de regarde la télévision à la place. Je passai à travers les différents canaux en m'arrêtant sur une émission que j'écoutais religieusement dans mon jeune âge. Certains souvenirs me revinrent et pendant un bref moment, je souris à la pensée des moments heureux avec mes parents. Mais la fin de l'émission me fit sortir de cette tance et je me retrouvai face au télé journal de six heure qui débutait.

                Sans éteindre la télévision, je me levai de mon siège et allai chercher mon portable puis me rassit à la même place qu'avant. je fis le tour de mes réseaux sociaux et juste quand j'allais commencer un film sur internet, la porte avant sonna et je partis répondre.

Ne jamais revenirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant