8. ✔️

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Harry partit sans rien dire. Il ne marchait pas droit, je lui claqua la porte au nez, puis je me dirigea vers mon lit afin d'espérer d'enfin dormir.

J'éteigna finalement la télé et le film que je n'avais pas commencer et me faufila dans mes draps.

Il devait être environ cinq heures du matin quand j'entendis la porte d'entrée d'Harry claquer, puis des sirènes de policiers. Je sortis aussitôt de mon appartement et vis trois policiers menotté Harry.
Je re rentra dans mon appartement pour éviter de me faire voir, pris tout les sous que j'avais puis me coiffa et m'habilla différemment de d'habitude.

Je sauta dans ma voiture et reçu un message d'Harry.

De .
À moi.
Police.

Je compris son message assez rapidement puis me dirigea au commissariat le plus proche.
J'ouvra la porte et un homme était assis à son bureau.

- Bonsoir, je suis William, le grand frère d'Harry. Je viens le chercher, il a eu le droit à un message n'est-ce pas ?
- C'est ca monsieur, votre frère est inculqué pour trafic de drogue. Votre caution sera très lourde.
- Je le sais, mais ce n'est pas lui. Quelqu'un l'a drogué. Mentais-je.

Je bafouilla quelques mensonges de plus, pleurnicha un peu et raconta qu'il devait nous aider à vivre. Le policier prit pitié. Je paya la caution d'Harry et il le libéra.

- Votre frère est là. Vous avez de la chance. Dit l'agent à Harry tout en me regardant.
- Ouais. Dit simplement Harry.

Harry s'endormit dans la voiture. Une fois arrivé je le réveilla ce qui le mis de mauvaise humeur.

- Je préfère encore que tu pleures dans mes bras que de venir te putain de chercher chez les flics.
- T'as finis avec ca merde ? S'énerva Harry.
- Et le pire c'est que tu te drogues par piqûre. Tu te rends compte Styles? Tu trouves pas qu'on bédave déjà trop? Insistais-je.
Oh et puis merde, je sais même pas pourquoi je suis venu. La prochaine fois je te laisse las-bas ca me fera des vacances. M'énervais-je à mon tour.

Harry me colla une baffe avant de sortir de la voiture, de monter les escaliers et de claquer la porte de son appartement.
Je resta derrière lui, jetta toutes mes affaires et sauta dans mon lit pour m'enrouler dans ma couette. Avec toutes ces conneries il était déjà 7heures.
Je me réveilla suite aux cris d'Harry.
Je décida de ne pas y faire attention jusque quand se soit devenu beaucoup trop insistant.

Je me leva et entra en fuerie dans sa chambre.
Je le pris dans mes bras et il se calma. Je m'endormis ainsi.

Je me réveilla avant lui et décida de partir sans faire de bruit, au moment de tourner là poignet, Harry se réveilla.

- Ne bouge pas. M'ordonna t'il de sa voix rauque.

Je leva les yeux aux ciel et partis en claquant la porte.
J'alla dans mon appartement mais Harry mit son pied entre la porte de sorte à ce que je ne puisse pas la fermer.

-Tu veux quoi ? Grognais-je.
- Qu'est-ce que j'ai fais hier ?
- T'as hurlé.

Harry baissa les yeux et sa mine de gros méchant disparu aussitôt.

- Raconte moi. Dis-je calmement.
- Non.
- Alors arrête de faire tout ce que tu fais. Tu feras moins de cauchemars. Levais-je les yeux au ciel.
- C'est pas ça... Dit Harry tristement.
- Ben c'est quoi alors ?
- Je peux pas te dire.
- Alors déménage j'en ai marre de t'entendre toutes les nuits.

Harry soupira et partit de mon appartement en prenant soin de casser la lampe qui était dans mon entrée. Je jura puis ramassa les morceaux cassés.

J'appela Matty puis nous sortons en boîte.
Arrivés las-bas, il ne se préoccupait pas de moi comme la dernière fois.
Un homme dont je ne connaissais pas le visage me tendit un rail de cocaïne. Je la pris volontiers, puis l'aspira par le nez.

Ma tête tourna pendant cinq secondes puis, mon état second prit le dessus.
Je m'enfilais les shoots. Je sortis fumer, et accessoirement vendre.
Je m'en tira avec 500 balles en poche. Je continua de fumer, puis Matty revenu vers moi.

Il n'était pas aussi peter que moi, mais il était quand même bien arrangé.

Nous décidons de rentrer à pied. La ville était sombre, il y avait quelques filles ivres qui marchaient, leurs talons à la main.
Et puis il y avait Matty et moi, entrain de danser et de rire à n'importe quoi.

Il me raccompagna jusqu'à mon immeuble puis je monta les escaliers et couru jusqu'à mon appartement. Avant de m'étaler de tout mon long sur mon lit.

Partners in crime -LSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant