Et le temps passe et je ne t'oublies pas (Paulo Dybala Os Commande)

1.1K 26 3
                                    

Sofia depuis son plus jeune âge était une personne très peu sur d'elle. Elle n'était jamais sûre de ce qu'elle allait faire par peur de ne pas le réussir. Elle se trouvait inférieur aux autres. Dans son village en Argentine, les personnes avaient fini par la surnommer « la belle timide ». Sofia était belle mais elle se cachait derrière ses livres et ne s'intéressaient pas aux hommes. Elle venait d'avoir la majorité et avait plusieurs années d'avances sur ses études. Une tête qui passait presque inaperçu parmi les filles moins intelligentes mais pleines de confiance en elle. Souvent Sofia allait se promener sur les bords d'une rivière. La faune était énormément présente et souvent elle s'asseyait sur un énorme rocher qui surplombait la rivière et ses environs. De là haut, elle sortait de sa sacoche des fusains, des crayons et un calepin et se mettait à dessiner. De sa main habile, elle représentait chaque petits détails du cours d'eau, les fleurs des arbres et leurs feuilles, un rocher en plein milieu de la rivière, des individus sur leurs bateaux. Ce qu'elle aimait dans ce paysage c'est qu'il était différent à chaque fois qu'elle venait. Ce fut la première fois que Paulo Dybala, jeune argentin prometteur avec un ballon dans les pieds la vit. Il était venu par ici pour visiter la région avec son ami Mauro Icardi et sa femme. En effet le joueur de Milan était originaire de Rosario,une grande ville d'Argentine qui était à seulement quarante cinq minutes de cet endroit. Mauro avait proposé à Paulo de faire un foot près de la rivière pendant que sa femme Wanda promenait ses quatre enfants. Paulo avait de suite accepté. C'est comme ça qu'il remarqua la belle Sofia. Il la trouvait magnifique. Elle avait une peau hâlée, de long cheveux bruns ondulés et soyeux qui lui tombaient dans le bas du dos, de longues et fines jambes, une bouche bien dessinée. Le plus frappant pour lui fut ses yeux, cachés par des lunettes, on pouvait remarquer la couleur incroyable de ses orbes. Ils étaient d'un bleu très clair avec quelques pointes de verts et un une couleur jaune venue de nulle part. La couleur était frappante certes mais ses yeux étaient d'autant plus sublimes car ils étaient grands et magnifiques. Paulo était subjugué. Il était comme hypnotisé. Le lendemain, il la revit et décida d'aller lui parler. Il s'assoit près d'elle en lui demandant ce qu'elle dessine. Elle lui répondit qu'elle s'amusait à recopier les visages des gens sur sa feuille tout en bégayant. Attendri par la timidité de la jeune fille, il revint tous les jours de la semaine pour voir la belle brune, sa Sofia. Il apprit à la connaître sans jamais dévoilé son métier. Sofia était à son aise avec Paulo et semblait heureuse, rayonnante. Le temps passa jusqu'au jour où Paulo, attaquant de la Juventus dut rentrer à Turin. Sofia ne savait pas où il allait, il lui a juste dit qu'il reviendrait en vacances par ici. Elle accepta avec les larmes aux yeux et le vit partir.Paulo avait réussi à la libérer de toute timidité. Quand il partit, il ne savait pas les conséquences qu'allait avoir son départ et même sa rencontre avec Sofia sur la jeune femme. Elle était devenue, une femme plus heureuse, plus épanouie. Les hommes intéressaient de plus en plus à elle et même si elle ne cessait de les repousser, ils revenaient sans cesse à la charge. Sofia espérait secrètement que Paulo revienne mais au bout d'un an, elle perdit patience et décida de l'oublier et de penser à autres choses. Deux mois après avoir fait cette promesse, Paulo rentra au pays. Il voulait tout pris revoir la jeune femme auquel il avait pensé pendant plus d'un an. Il avait revêtu un magnifique costume noir et avait un bouquet dans les mains.Il sonna à la porte de Sofia. Elle ouvrit les cheveux décoiffés, les yeux embués de fatigue.


« Paulo ? »


L'étonnement sur son visage se lisait mais aussi une certaine colère. Ils se regardèrent quelques minutes avant que Paulo décide de prendre la parole.


« Je suis désolé, Sofia, de ne pas être venu plus tôt. Mon métier me prend énormément de temps.

One Shot SportOù les histoires vivent. Découvrez maintenant