"Hey toi, oui toi. Tu sais jamais je t'oublierais. Tu étais grand , j'étais petite. T'etais un champion , un battant. En l'état actuel des choses je ne me bats pu. Toi tu as toute la vie devant toi. Moi, ma vie elle est entre quatre murs blancs. Toi tu ris, tu sautes de joie. Moi, je hurle à m'en percer les oreilles. Oh Bart, j'espère que tu gagneras car moi j'ai déjà perdu. Je t'en veux pas tu sais. J'aurais juste aimer sentir juste un instant les mains d'un homme sur ma peau. J'aurais aimé que ça soit toi. Tu as toujours été ce que j'admirais. Moi on me disait toujours Samira , viens par là, reste près de nous. J'ai jamais eu le droit de faire quoi que ce soit. Aujourd'hui je ne connais que l'odeur de la morphine, ça me fait du bien. J'ai pas le droit de regarder la télé, je ne peux pas te regarder. Ce n'est pas grave tu sais, on ne m'a pas laissé le choix. J'espère que tu seras champion Barthélemy Chinenyeze. J'espère que tu bloqueras les ballons qui veulent passer du côté de ton filet. Je n'ai pas le droit de savoir vos scores. Ils ne veulent pas. Ils disent que je dois rester calme pour avoir une chance de guérir. Mais pourquoi? Toi tu as de la chance, tu es libre, libre de tout mouvements alors que je suis entravée. Je perds la tête ici. J'ai envie de sortir. De revenir au moment, ou j'étais dans tes bras. Pourquoi ne viens tu pas me voir? Je ne suis pas libre, cette chemise m'empêche de tout mouvement. Ils disent que mes yeux font peur. Et je continue de crier. J'aimerais pouvoir crier que je t'aime mais c'est par ta faute si je suis là. Un jour, tu les as appelé et ils m'ont embarqué. Mon seul crime c'est de t'avoir aimé. Alors maintenant , je hurle dans cette chambre et ils me disent de me calmer, j'essaye de m'extraire de ce vêtement mais il n'en est pas question.Ils disent que je suis dangereuse. Je ne suis pas d'accord. Je n'ai rien fait de mal et pourtant je suis entravée. Je ne peux pas écrire. Je suis juste dans mes pensées.Ils disent que je suis folle, oui folle de toi. On était bien tous les deux avant, que les sirènes n'arrivent. Je hurle , je hurle mes cheveux sont hirsutes et je sais que jamais je ne pourrais sortir."
