Cela faisait presqu'un mois qu'il était parti, la bas, que la coupe du monde battait son plein. Je croisais et décroisais mes jambes à chaque action de la Belgique. Cela me stressait fortement. Lui, il était là, concentré mais souriant comme toujours, un vrai rayon de soleil. Je l'ai connu, il y a plusieurs années et même si maintenant il ne se souvient pas de moi, je continue de le suivre. Je froissé doucement le bas de mon tee-shirt aux couleurs de la France. Quand Umtiti frappa sa tête se fut comme une délivrance, dans la maison tout le monde hurlait mais moi je ne voyais que lui et toujours lui, Kylian. Je sentais que si nous passions, il allait sortir le match de sa vie. Kylian avait toujours rêvé de cette finale. Il aurait préféré la jouer contre la Belgique mais le destin en avait décidé autrement et nous les rencontrions en demi. J'avais été dans la classe de Kylian pendant des années, des le premier coup d'œil j"avais su qu'il serait un maître dans l'art du ballon rond. Quand il jouait, il avait toujours ce sourire heureux sur le visage, c'était magnifique. J'adorais le voir jouer et tout ceci allait se prolonger puisque la France venait officiellement de battre la Belgique et d'aller en finale. La Belgique s'était fait engloutir par la purée française pleurant et hurlant au scandale. Mais ce n'était pas un hasard si la France était en finale, elle avait été plus réaliste, la Belgique avait joué comme si elle était entouré de Bruyne. Bon je me calme avec les jeux de mots des maintenant. Tout ça pour dire que la France méritait et la pépite, les cracks allaient le prouver. Kylian et moi, on avait été proche bien de trop proche. Ça c'était mal terminé. J'étais amoureuse de lui mais ne voulait pas supporter la distance Monaco-Paris. Je ne voulais dépendre de lui et vivre à son crochet alors je l'ai laissé. Je m'en suis voulue mais je ne reviendrais jamais. Je l'aime mais trop de choses nous séparaient. Je préfère qu'il vive ses rêves plutôt que je le stoppe dans sa conquête. Nous nous retrouverons un jour si dieu le veut en attendant je veux le voir soulever cette coupe, l'embrasser, pour voir le voir chanter, danser, sourire de ce magnifique sourire craquant. Le plus serait de mettre un but, un magnifique but en finale, a seulement dix neuf ans. Il était le petit crack, la fierté des français, tant bien même existait des Kante, des Pogba, il était la mascotte de son mondial. Tout le monde me voyait gagner un ballon d'or. Il y arriverait dans quelques années et je le regarderais de mon canapé heureuse.
"Tu l'aimes encore ?"
Ma sœur et ses questions sans zéro logique, bien sûr que oui, Kylian était mon premier amour, je l'adorais. J'aimais autre chose que son jeu. Bien que je l'ai connu grâce au foot, j'en faisais aussi. Moi aussi j'étais sur le point de partir quand il est parti pour Paris. J'avais endossé les manteaux bien rembourrés et je m'étais envolé pour la ligue féminine des États Unis. Heureuse certes mais sans Kylian qui n'était au courant de rien. Alors installée à Toronto, je me levais la nuit pour regarder les matchs. J'aimais l'ambiance et j'aurais aimé voir cette finale mais je ne pouvais pas.
"Arrête de te faire du mal Maiwenn"
Retenez mon nom, un jour je jouerais la coupe du monde comme Kylian la fait actuellement.
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Court OS mais on est champion du monde les gars
🏆👏
