Le Labyrinthe

Chapitre 46: Les cadavres

Je décidais de retourner au réfectoire. Histoire de réfléchir sur tout ce qui se passe. Pourquoi sommes-nous marqués comme....des animaux ?
_ Lydia ?
Je me retournais et vis Minho qui me regarde de la chambre. Je détourne les yeux et partis vers le dortoir. J'entends les pas de Minho se rapprocher.
_ Tu m'en veux encore ?
_ Non Min. C'est juste que....j'arrive pas à croire que tu ne m'as pas fait confiance sur ce coup là !
_ J'ai merdé et je le reconnais.
Je sens ses bras s'entourer autour de ma taille. Je ne réagis pas. Ça me fait mal de lui faire la tête... Et je me défais de son emprise et pars vers le réfectoire mais là je reste bloquée. Une montagne de nourriture juste devant moi et un homme, qui se tient posé avec son petit bureau et son livre.
_ Vous êtes qui vous ? je demande à l'adresse de l'homme.
_ Ce n'est pas l'heure Mademoiselle Paige. Veuillez attendre demain matin.
_ T'es qui toi ?! hurle Thomas.
_ On le saura que demain....je répondis.
_ Chelou...
Je vois soudain Antoine se rapprocher de Minho. Je crains le pire. Je le vois se présenter et lui faire une accolade. Ouf, pas de meurtre aujourd'hui.
Je retourne dans la chambre et m'allonge sur mon lit. Le monde entier part en vrille.
_ Ça va Lydia ?
Anice.
_ Oui ça va. Juste un peu fatiguée.
_ Ok je vais te laisser te reposer alors. T'as pas vue Malia ?
_ Non pourquoi ?
_ Je la trouve pas. Elle a disparue comme Teresa mais après, elle est sûrement avec Thomas.
_ Attends j'arrive.
Je commençais à me lever en grimaçant tellement mes muscles me faisaient mal mais Anice me fit m'asseoir.
_ Reste là. T'as besoin de te reposer...
_ Mais...
_ Ya pas de mais ! Tu restes là et je vais allée chercher ton Minhou adoré pour te surveiller.
_ T'es chiante !
_ Je t'adore aussi !
Elle sort de la pièce et je l'entends appeler Minho. Je sors discrètement et pars vers l'autre dortoir, voir si Malia n'y est pas. Le Lumière est éteinte. J'allume et lâché un hurlement. Devant moi, pendus au plafond du dortoir, un dizaine d'hommes que je reconnais. Ce sont ceux qui nous ont sauvé et amené ici quelques jours plus tôt.