Monster-200

Chapitre 7

△ EXTERNAL POV
.....12:58am  04/11/2014.....Tennesse

Le jeune homme serra les poings à la vue de sa porte ouverte. Elle était entrée. Elle avait été indiscrète et elle allait payer. Il passa rapidement un boxer et un jogging avant de descendre torse nu à la rencontre de la jeune fille.

_Amy !

Sa voix puissant retentit dans toute la maison. La concernée frissonna et se retourna rapidement vers la provenance de la voix. Elle ne l'avait jamais vu aussi énervé.
Il arriva rapidement et la prit par le cou, la plaquant contre le mur.

_Tu es entrée dans ma chambre, déclara-t-il, les dents serrés.

La jeune métisse était choquée. Encore aucun homme n'avait été si violent avec elle.

_Justin... Lâche moi.

Elle posa ses mains sur les siennes, essayant de le faire lâcher prise.

_Pourquoi es-tu rentrée ?, explosa-t-il.
_Je te ramenais seulement tes habits que j'avais lavés ! Lâche moi Justin !, cria-t-elle à son tour.

Il la lâcha et elle se tint le cou, le fixant méchamment.

_Ne remets plus jamais tes pieds là bas, j'ai été clair ?, sa voix était puissante.
_T'es un grand malade !

Sa voix se brisa lorsqu'il sortit un petit couteau de son jogging et le plaçai sous sa gorge, enfonçant à peine la pointe dans sa peau sensible.

_Répète ça, cracha-t-il en serrant les dents.

La pointe se déplaça légèrement lorsque la jeune femme déglutit difficilement.

_Enlève ça putain...

Elle paraissait calme mais la manière qu'avait la jeune femme de parler et de respirer rapidement trahissait sa peur. Cette constatation arracha un sourire en coin à notre héros.

_Aurais-tu peur ?
_Ne sois pas ridicule.

Elle essaya de pousser la main de l'homme plus loin mais celui-ci fit plus de pression sur sa peau sensible, la petite pointe la transperçant presque.

_S'il te plait Justin...

Il sourit un peu plus, elle le suppliait. Et il n'était même pas en train de la torturer. Il finit par descendre lentement le couteau le long de sa poitrine avant de le retirer complètement de son corps, il le pointa sur elle.

_Ne rentres plus, dans ma chambre.

Il lui lança un regard sérieux avant de tourner les talons et de partir, laissant la pauvre fille terrifiée et confuse.

△ AMY'S POV
.....01:16pm  04/11/2014.....Tennesse

Justin enfila une veste sans même mettre un tee shirt en dessous et s'en alla, me laissant encore choquée. Jamais, de ma vie entière, je ne m'étais faite menacer avec un couteau. Je baissai le regard sur mes mains qui tremblaient encore. Moi qui voulait déménager pour partir loin des violences de mon ex petit ami... Il a fallut que je tombe sur encore plus malade que lui. Il n'était pourtant pas moche le Bieber, mais je pense qu'il était plus mauvais qu'il n'en avait l'air.

Pourquoi se mettre dans des états comme ça juste parce que j'étais entré dans sa chambre ? Il cachait forcément quelque chose... J'avais vraiment envie de découvrir ce que c'était, mais la peur pris dessus sur mon côté curieux. Je débarassai ce qui restai de mon petit déjeuner avant de monter me préparer.  Je fermai la porte de la salle de bain à clé, même si je me savais seule. Je me deshabillai entièrement devant le miroir avant de me regarder dans le miroir. Je soufflai en regardant cette longue cicatrice barrée mon ventre. Vas te faire foutre, connard. Je détournai le regard et entrai dans la douche. J'allumai l'eau. La température était un peu trop chaude mais l'eau brûlante qui fouettait mon dos me faisait du bien. Je soupirai et me laissai détendre par les petits massages que me prodiguaient cette cinquantaine de petits jets sur mon dos. Je finis par me laver lorsque l'eau chaude se refroidit soudainement.
Je sortis et entourai une serviette autour de ma poitrine, laissant mes cheveux trempés faire glisser des gouttes le long de mon dos et de mes épaules. Je fis le chemin jusque ma chambre et la fermai à nouveau à clé. Je laissai tomber  la serviette et m'habillai. Les cicicatrices sur mes avant bras étaient importantes, et je forçai mes yeux à ne pas les regarder. Je me depêchai de les cacher par ma tonne de bracelets et soufflai lorsqu'elles furent enfin invisibles. Dieu, je ne voulais plus me rappeler de cette partie de ma vie...