Chapitre 3

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Tout d'abord je tiens à m'excuser pour ce looooong moment de vide, de trou noir et un peu de flemme aussi, il faut l'avouer...

Ensuite, car ce n'est pas suffisant, ce chapitre est plutôt court MAIS la suite arrive très prochainement, promis ! :3


Enfin, il peut y avoir quelques coquilles (cela est fort probable), alors n'hésitez pas de me le dire en commentaire, de me dire si cela vous plaît ou pas, des avis constructifs, ou pas,                                                                            bref faites vous plaisir !Je vous souhaite une bonne lecture !

Bisouuu :D

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Je suis actuellement dans la voiture du commissaire et je vais possiblement mourir aujourd'hui, dans un accident de voiture, à tout juste 21 ans. Une courte vie n'est-ce pas ? Le fait que le commissaire, censé faire respecter la loi et tout le tralala, ne respecte pas une pauvre limitation de vitesse ne semble pas choquer le troupeau de ses sous-fifres, qui le suivent à la trace.

Bon, on peut lui trouver une excuse : le but est d'arriver chez un psychopathe en cavale, de l'arrêter et de le mettre sous les barreaux le plus vite possible. Cela semble simple dit comme ça mais il est plutôt doué pour s'évader d'un commissariat, alors s'enfuir de sa propre maison ne semble pas très compliqué.

Je suppose que je devrai commencer à paniquer, ce n'est pas tous les jours que l'on assiste à une intervention de cette envergure mais justement, tout repose sur le verbe « assister ». En effet, je ne serai qu'une spectatrice (ce qui me suffit amplement d'ailleurs), restant dans la voiture pendant que l'opération se déroule, je l'espère, sans encombre. Enfin si toute fois nous arrivons à destination, car il roule vite quand même, et il y a des arbres, et des fossés, donc une forte probabilité de finir la voiture sur le toit. Pour en rajouter une couche, mes yeux dérivent sur le tableau de bord, 120km au lieu de 90km/h... On va tous mourir ! Youpi !

- Vous n'avez jamais d'amendes à la vitesse à laquelle vous roulez ? dis-je avec le peu d'ironie qu'il me reste.

- S'il te plaît, garde ton sale caractère pour toi, merci d'avance.

Décidément, il n'est jamais de bonne humeur celui-là, toujours à ronchonner ! Il reprend avec sérieux :

- Il te tutoie ou te vouvoie ?

- Qui ça ? (il reste concentré sur sa conduite)

- L. Il ne tutoie personne.

Le commissaire semble bien connaître les habitudes de ce criminel, tellement bien que cela m'éveille quelques soupçons. S'il le connaît tant que ça, pourquoi ne l'a-t-il pas attrapé avant ? Je suppose que c'est la question à un million d'euros.

- Il t'a tutoyé ?

- Oui.

Il marque une longue pause. J'en profite pour voir le paysage défiler à toute vitesse devant moi. Les hauts arbres m'empêchent de voir le ciel automnal. L'été est passé plutôt vite et la reprise des cours a mené à ce stage, que je regrette déjà. Pourquoi faire un stage dans un commissariat et pas dans un cabinet de psy ? Pour avoir un peu plus d'action ? Bien Lola, tu voulais de l'action, tu vas en avoir...

La TraqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant