chapitre 55

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Point de vue Nina:


J'étais vraiment soulagée mais également très énervée contre Ian !
Après plusieurs minutes passées à caresser les cheveux de Ian tout en jurant qu'il allait payer très cher de ne pas m'avoir parlé de tout ça, et me demandant également avec qui avait-il bien pu se battre... Plus j'y pensais plus ma colère se transformait en inquiétude. Ce dernier commença à se réveiller tout doucement, bougeant légèrement ses doigts, qui se trouvaient dans ma main, puis essayant d'ouvrir faiblement les yeux.
-Nina ? Gémit-il après de longues secondes passées à essayer d'habituer ses yeux à la lumière de la pièce.
-Oui mon cœur... Je suis la... Soufflai-je en caressant sa joue, ne pouvant m'empêcher d'avoir des gestes tendres avec lui. Ça va ? Comment tu te sens ? M'enquis-je.
-Ça va... Me répondit-il simplement en baissant la tête, sûrement pour éviter mon regard.
-Très bien... Marmonnai-je avant de lui donner une énorme gifle. Ça c'est pour m'avoir fait peur idiot !
Ce dernier gémit en portant sa main libre à sa joue, me lançant un regard interrogateur, sûrement encore un peu dans le cirage.
-Pourquoi tu ne m'as rien dis ? Et n'essaye pas de me mentir une nouvelle fois, je sais que tu t'es fait frapper. Lançai-je en colère.
-Qu'est-ce que j'ai... ? Demanda-t-il faiblement avec un nouveau gémissement, voyant qu'il était sous perfusion et branché à une machine qui vérifiait son rythme cardiaque.
-Répond d'abords à ma question ! Lui dis-je voulant vraiment savoir car même si j'étais très énervée, j'étais surtout inquiète.
-Ce n'est rien... Je ne voulais pas t'inquiéter... Souffla-t-il en baissant les yeux.
-Mais tu crois que là je suis comment Ian? Tu crois que ça ne m'inquiète pas de te voir ici dans cet état, en plus un médecin m'a annoncé que si tu étais comme ça, c'est parce que tu t'es battue... Je ne me souviens pas t'avoir entendu me le dire ! Tu m'as menti en me disant que tu étais malade ! Explosai-je en sanglot, ayant du mal à contrôler mes émotions. Ça aurait pu être plus grave Ian... Ajoutai-je plus calmement mais toujours en pleure.
-Viens là, s'il te plaît... Murmura-t-il en tendant le bras vers moi, le visage coupable et triste de me voir comme ça.
J'hésitai un peu avant d'aller le rejoindre, mais ayant vraiment besoin de son réconfort, je me rapprochai du lit, prenant sa main et posant ma tête dans son cou avant de me laisser pleurer à chaude larmes.
-Je suis vraiment désolé Nina... Je ne pensais pas que ça terminerai comme ça... J'avais l'intention d'aller voir la police... Chuchota-t-il en caressant ma joue, essayant de me calmer.
-Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Demandai-je d'une façon presque inaudible à cause de mes larmes.
-Tu te souviens quand j'étais rentré avec un œil au beurre noir et le nez en sang ? Je t'ai mentis en disant que s'était un accident... En vrai, des hommes que je ne connais pas, sont venus me menacer pour que je démissionne et que l'homme pour qui ils travaillent, puisse prendre ma place... Je ne pensais pas qu'ils reviendront... La lettre que j'ai reçu c'était justement de ces hommes. Et quand je suis allé au studio le lendemain ils sont revenus et quand j'ai menacé d'aller voir la police ils m'ont frappé...
-Tu aurais vraiment dû me le dire Ian... On serait allé voir la police dès la première fois...
-Je ne te l'ai pas dit pour ne pas t'inquiéter... Je savais que tu aurais préféré que je cède...
-Bien sûr Ian ! Parce que ça aurait pu être bien plus grave et des places dans des films tu peux en avoir plein ! Qu'est-ce que j'aurais fait, moi sans toi ? Articulai-je, un peu calmée.
-Je sais, j'ai fait une connerie, je n'aurais pas dû faire comme ça et j'en suis vraiment désolé. Je t'aime mon cœur, s'il te plaît ne pleure pas... Susurra-t-il en séchant mes larmes. Tu m'en veux beaucoup ? Ajouta-t-il avec une petite moue adorable.
J'avais vraiment envie de répondre oui mais j'en étais incapable.
-Hum... Marmonnai-je en me blottissant un peu plus contre lui, boudeuse. Tu sais que tu peux être vraiment énervant et idiot ?
-Mais tu m'aimes quand même ? Finit-il à moitié amusé essayant sûrement de me détendre.
-Je ne rigole pas avec ça Ian... Le prévins-je en prenant sa tête entre les mains pour qu'il me regarde dans les yeux. Je te préviens, ne recommence jamais ça !
-Promis. Dit-il en me tirant vers lui pour m'embrasser. Aller s'il te plaît, ne fais pas la tête, j'irai voir la police dès que je sors d'ici.
-Tu sais que à cause de tes bêtises, tu as deux côtes fêlées et que tu avais une hémorragie interne qui a causé un caillot sanguins comme la dernière fois mais cette fois-ci tu as de la chance, ils l'on vus tout de suite, et te l'on retiré donc c'est moins grave... Par contre si tu étais allé à l'hôpital directement tu n'aurais pas eu de caillot !
-Je me disais bien aussi, j'avais un peu mal hier... Rigola-t-il alors que je lui donnais une petite tape sur la joue. Tu sais bien que je suis solide...
-Mouais... Soufflai-je en caressant du bout des doigts sa barbe de deux jours avant de l'embrasser.
Nous restâmes un petit moment blotti l'un contre l'autre, lui, caressant mes cheveux et mon visage et moi son torse musclé, toujours taché de bleus.
Un médecin vint ensuite passer un dernier examen à Ian et nous signala que l'on pourrait sûrement rentrer chez nous dans une heure ou deux.
A peine dix minutes plus tard, nous vîmes une petite tête brune en pyjama arriver vers nous, tenant la main d'une infirmière.
-Papa ! S'écria notre petit bonhomme en courant vers nous. Tu es pu bobo ? Ajouta-t-il en sautant dans les bras de Ian, debout au milieu de la pièce après avoir enfilé un tee-shirt.
Ce dernier qui s'était un peu baissé pour l'attraper, poussa un grand gémissement quand Jules enroula ses jambes autours de son torse, le faisant également avoir quelques pas de recul pour s'appuyer sur le lit, une grimace sur son visage.
-Ze fais bobo papa ? Demanda Jules tristement en commençant à pleurer.
Je me levai en vitesse pour prendre Jules dans les bras alors que Ian s'assit sur le lit, les mains enroulées autour de son ventre essayant de reprendre son souffle.
-Non mon cœur, papa a juste encore bobo au ventre mais ne pleure pas tu ne savais pas... D'accord ? Il faut faire attention c'est tout... Essayai-je de le consoler. Papa il est solide... Plaisantai-je en reprenant les mots de Ian plus tôt tout en observant ce dernier qui avait l'air d'avoir vraiment eu mal.
Je me rapprochai de lui caressant son visage.
-Ça va papa ? Demandai-je à Ian. Aller Jules fait un bisou à papa.
-Padon papa... Ze zavai pas Ze pas fait ecpré... Fit Jules en baissant la tête et faisant un bisou sur sa joue.
-Ce n'est rien mon bonhomme. Je n'ai même plus mal maintenant. Mentit-il avec un sourire rassurant tout en lui ébouriffant les cheveux.
-Papa y est cotaud. Rigola Jules en s'accrochant à mon cou.

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