Cette mélodie. Cette douce mélodie berçait mes oreilles et trottinait dans ma tête, sans cesse. Ces mêmes mots, en boucle, semblables à ceux que tu susurrais à mon oreille. Mais comme toujours, tout compliquer fut ce que j'ai fait. Comme si une malédiction m'avait frappé, étant petite, et alors, être heureuse ne me serait jamais permis.
J'ai tout gâché, tout laissé, tout lâché. Je t'ai lâché. Du jour au lendemain. Sans raison. Alors peut être que tu as raison, j'ai peur du bonheur. Quand je l'ai vu arriver à grands pas, inconnu, étranger et effrayant, j'ai fui. J'ai fui, je l'ai fui, je t'ai fui.
C'est seulement dans ce train sombre et silencieux, que je me suis rendue compte que personne ne m'aimait comme toi.