1.

54 3 2
                                    




Je soufflais d'agacement et regardait ma montre. Voilà plus d'une demi-heure que j'étais enfermé sur le grand balcon extérieur de cet appartement luxueux. Il faisait nuit et je commençais sérieusement à avoir froid. Quelle idée d'être ainsi vêtu! Marco avait choisi la tenu pour moi. Une robe de soirée sobre noir, mais assez décolleté et surtout à brettelle fine. L'été commençait doucement à s'installer et même si les journées devenaient chaude, les nuits restaient encore fraîche.

Quelle poisse tout de même! Les dix première minutes je les avaient passé à frapper fortement contre la porte en criant, dans l'espoir que quelqu'un m'entende. Mais avec la musique et les conversations, s'était peine perdue. Puis je m'étais accoudé à la balustrade en priant que Marco remarque mon absence et me cherche jusque là. Après tout, c'est lui qui voulait que je vienne le rejoindre ici, d'après les dires de Laura, son assistante et meilleure amie. Cela faisait un an que je sortais avec Marco et donc un an que je connaissais Laura et je ne la sentais pas. Je restais persuadé au fond de moi, que cette belle blonde aux jambes interminables en pince pour mon petit ami. Il semble se connaître depuis toujours et ont une complicité parfois dérangeante. On serait en droit de se demander pourquoi ils ne sont pas ensemble d'ailleurs!

Elle avait fait, malgré tout, preuve d'une excessive gentillesse auprès de moi se soir. Plus que d'habitude. Elle n'a jamais vraiment été désagréable, bien au contraire, mais tout les sourires qui m'étaient destiné de sa part, n'atteignaient jamais vraiment ses yeux. Comme si elle se forçait. Enfin, je me trompais sans doute car se soir, elle était arrivé à notre appartement, situé dans le centre ville tout près d'un grand parc, avec un cadeau pour moi. Une magnifique petite pochette de couleur doré, assorti à mes anneaux en or soit-dit au passage. Je dois dire que son geste m'avait pris au dépourvu. Je n'avais pas compris son geste si soudain mais qui m'avait enchanté et gêné à la fois.

- Je ne peux pas accepter, Laura!

- Mais si Samantha, quand je l'ai vu, j'ai immédiatement pensé à toi. Marco m'a décrit la robe que tu allais porter, il me dit tout tu sais. Alors je me suis dit qu'il serait parfaitement en adéquation avec !

J'avais finit tout de même par accepter même si ce n'était pas mon style. Je la trouvais trop tape à l'œil. Elle m'avait ensuite demandé si elle pouvait mettre son tube de rouge à lèvre dedans. Chose que je n'avais bien entendu pas pu refuser !

Nous étions arrivé tout les trois à la soirée donné par un client de Marco. Une soirée chic et guindé que j'exécrais au plus haut point. Mais je me devais d'y assister et de faire bonne figure. C'est-à-dire être jolie et bien habillé, polie, invisible et me taire. Etre relégué au rôle de tapisserie, accroché à l'un des plus beau mâle de la soirée (le mien) me convenait car je n'étais pas aussi cultivé que tout ses gens qui se pavanaient dans leurs toilettes luxueuses. A peine avions nous mis un pied dans cette débauche de champagne et robe plus cher qu'un simple salaire, que je m'ennuyai déjà ! Marco était parti en compagnie de son assistante, faire de la lèche à son meilleur client ainsi qu'à ses invités qui pourraient en devenir de nouveaux dans un futur proche. Je ne sais pas en quoi exactement consiste son emploi, bien qu'il est brièvement tenté de me l'expliquer une fois, tout ce que je sais c'est qu'il est dans le milieu des affaires. Vaste mots qui l'oblige à porter des costumes trois pièces, le rendant très sexy je trouve, et à garder un air sérieux.

Au bout d'à peine une demi-heure, Laura était venu me demander ma pochette pour pouvoir se refaire une beauté et en m'expliquant que Marco voulait que je m'esquive pour le retrouver sur la terrasse au bout du couloir. Elle avait ajouté à sa tirade un petit clin d'œil. Pourquoi Marco voulait-il que je le rejoigne ici ? Aucune idée ! Peu importe, j'étais tellement heureuse de m'esquiver du buffet, sur lequel je me retenait de dévorer tout ce que j'avais sous les yeux, que je jetait presque le petit sac à Laura avant de me précipiter le plus discrètement possible vers le lieu dit. Mais une fois la-bas, un petit bruit dans mon dos m'avais averti que la porte s'était fermé derrière moi, sans possibilité de la rouvrir. En plus de cela, j'étais seule et je commençais à avoir froid.

Ne me quittes pasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant