J'ai survécu aux regards des gens toute la journée, au questions les plus personnelles qui puisse exister. Au rendez vous chez le CPE pour savoir si tout allait bien chez moi, et pour finir à l'internat, ou la surveillante me prit une heure ou deux dans son bureau pour m'expliquer à quelle point c'était important de parler de ses problèmes quelque soit la cause.
Vers 21h, après la douche et le repas du soir; la pression de la journée a dû retomber. Et les larmes sont montées,les larmes d'incompréhension total de cette journée extrêmement étrange, la respiration qui s'accélère, le vide... plus rien.
-Bichette? .... Margot ?..... Oh chaton !!.....
Andrea, cette fille exceptionnelle qui s'inquiète de tout, elle est restée près de moi jusqu'à ce que je reprenne mes esprits, jusqu'à ce que mes parents arrivés à 2 heures du matin, la route est longue.. et ils l'ont faitede nuit, des parents violents vous dites ?
Les regards fusaient, plus ou moins violents envers mes parents, c'était gênant mais compréhensible. On ne pouvais rien dire; on ne savais rien.
