Le lendemain matin, j'avais si mal que j'en aurai pleuré. Je n'arrivais pas à accepter que j'avais fais ça de mon gré. Je ne voulais pas qu'il me fasse de mal comme d'antan. Je sanglotais quand il me serra à la taille.
Good morning my angel...
Shut up ! Shut up please...
Why ?
...
England ? You crying... Why ?
...
Retourne toi.
Laisse-moi... Va-t-en sniff.
No... Je t'ai fais mal ?
Tu fais toujours mal... Sniff.
Tu sais... tu peux tout me dire.
Non !
Si... Je suis avec toi maintenant.
Avec moi ?
Je me tournai vers lui et le vit sourire niaisement, l'air de rien. Je le fusillai du regard et il caressa mon bras.
T'entends quoi par "avec moi" ?
Il n'y a pas trente-six mille sous-entendu England... Tu es avec moi.
Hum ?
Viens-là je vais t'expliquer !
Eh mais !
Il me tira par le bras et me colla à lui. Il eu ce petit rire gêné et ses joues rosirent. Les miennes virèrent au rouge et je me sentis embarrassé.
T'es craquant quand tu rougis...
Fiche-moi la paix ! Lâche-moi !
Tu m'en donnes un ?
Un quoi ?
Un baiser... Tu m'embrasse et tu auras ton explication.
Méfiant, je mis un temps à m'approcher de ses lèvres. Il sourit et je lui donnai son baiser pendant que, toute en douceur, il me faisait venir sur lui. J'eus mon explication quand je me redressai et vit ses yeux bleus océan briller. Il posa ses mains à ma taille et me fit un peu tanguer.
Arrête, arrête !
C'est amusant...et ça détend.
C'est mal... Ce qu'on a fait est mal.
Si tu ne voulais pas tu serais pas là... Et où est le mal si on prend du plaisir ?
... Si tu en prends.
Héhé avoue, je suis mieux que France... Dit, toi et lui c'est fini, n'est-ce pas ?
Pourquoi tu me demandes ça ?
Pour savoir si tu es à moi ! Rien qu'à moi !
Il me tira vers lui et m'étreignit, collant nos corps qui avait chaud à cause des draps. Il maintenu ma tête par dessus son épaule et se mit à jouer avec mes cheveux.
Ils sont tellement doux Arthur...
Pourquoi m'appelles-tu par mon prénom ?
J'aime t'appeler comme ça... Dit le mien...
Je tournai ma tête et approcha mes lèvres de son oreille. J'allais lui chuchoter de doux mots quand on venu frapper. Je voulu me redresser mais America nous fit rouler et je finis sous lui, prisonnier de son emprise.
Tu restes avec moi...
*Boum boum boum*
Quoi ?!, s'énerva-t-il en se redressant.
Ve~ Viens manger Amérique ! Doitsu veut que tout le monde mange ensemble !!!
Pas faim.
On mange pasta !! Dis, tu as vu Angleterre ? On le trouve pas !
Je lui fis signe de rien dire et il sourit en coin.
Non, pas depuis hier.
Doitsu a envoyé Prusse le chercher dans les chambres !! Ve~ Si tu le vois, dis-lui de nous rejoindre au restaurant !! Patta patta patta...
On se regarda et la panique nous gagna. Si on apprenait qu'on était ensemble, on était fichu ! Japon et Prusse nous lâcherait plus !
Lèves-toi, vite America !
Pas envie...
Alfred !
Yeah, tu l'as dis ! Je t'aime Arthur !!
Il posa ses lèvres sur les miennes mais je le repoussai. Cela ne l'empêcha pas d'être heureux et de me laisser me lever. Je me pressai de m'habiller et lui lança ses vêtements. Je sortis discrètement de la chambre, voyant Prusse au coin du couloir. Je rasai les murs à l'opposé de lui quand une main se posa sur mon épaule.
Iggy, tu étais passé où ?!, me demanda soudainement France en me faisant sursauter.
Lâche-moi sale frog !
Eh j'ai rien dit de mal le punk ! Bon, pas grave tu es là... Tu sembles fatigué, tout va bien ?
Mais tu vas me laisser tranquille ?!
Ah, que j'aime quand tu t'énerve ! On va ensemble au restaurant ?
Désolé, je dois attendre America.
Encore lui ?! J'en ai marre de t'entendre parler que de lui ! Quand on était ensemble-
Voilà on était ! J'ai plus de compte à te rendre ! Si je veux parler de lui je parle de lui !
On croirait que tu l'aime ! Haha je t'imagine bien avec lui ! Genre toi, le pervers anglais sortirait avec lui ? Non non non, pas possible !
Je suis bien sorti avec toi !
D'ailleurs...
Il approcha ses lèvres de moi et tenta de m'embrasser.
Hum-hum... Je dérange ?
On se retourna et je rougis. America se tenait droit, les poings serrés. Il était jaloux mais faisait genre "pardon je voudrais passer". Je le suppliai du regard quand je sentis France prendre ma main.
Non, du tout. Bon, on va manger ? Allemagne va s'énerver si on est en retard, dis-je en essayant de faire lâcher France.
Hum... J'ai vraiment l'air de déranger, insista America en nous suivant, France ne voulant pas lâcher ma main.
Peut-être bien que oui tu les déranges, kesesese ! Eh l'anglais t'étais où ?!
Nulle part ! On va manger bordel ?!
On parti au restaurant, France me tenant par la main et America jalousant. Je me sentais mal, perdu. Les deux m'aimaient, les deux jalousaient l'autre. Au bout de vingt minutes de marche, on arriva au restaurant où tous les autres pays prenaient l'apéritif. Je me dis que j'allais pourvoir me détendre, mais je me retrouvais assis entre America et France !
Alors Arthur, tu fais quoi cette après-midi avant de rentrer chez toi ?, me demanda à mi-voix France.
J'accompagne England à l'aéroport, répondit America en même temps qu'on nous servit nos plats.
Ce n'est pas à toi que je parlais ! Arthur...
Je rentre directement chez moi.
Alors je t'accompagnerais aussi.
America mangea en trois bouchées son hamburger, ce qui me fit sourire. À la fin du repas, je mangeais mes scones quand je sentis deux mains caresser mes cuisses. Je regardai America puis France qui mangeaient leur dessert. Je voulus enlever leur main mais ils serrèrent les miennes. À ce moment, j'aurais tout donné pour disparaître.
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Together /yaoi
FanfictionOn dit que le premier amour est le seul qu'on oublie pas. On dit que le premier amour est le seul véritable amour. On dit que le premier amour est le seul qui nous autant mal qu'un coup de poignard en plein cœur, quand il remonte à la surface. ...