Princesse/A.G

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J-9 Mardi- 15h30

Je me réveille par le bruit d'un frappement à ma porte. Je vérifie mon téléphone et aperçois l'heure, merde j'ai dormi toute l'aprèm, super.

Je me lève en prenant soins d'enfiler un long pull et d'attacher mes cheveux en pagaille. Je sursaute à la vue du jeune homme devant ma porte.

Kingsley: Salut princesse.

Il sourit, et m'embrasse furtivement la joue. Je lui fais signe de rentrer dans ma chambre, ce qu'il fit avec plaisir.

Kingsley: Me dit pas que tu dormais encore la?

Je fis une moue ce qui le fit rire.

Louise: Il faut croire que si.

Kingsley: T'as raté l'entraînement de 14h.

Je me frappe violemment le front, ce qui me fit lâcher un petit gémissement du à mon mal de crâne. Je vais me faire niquer.

Louise: Putaaaaain.

Vous avons quitté l'hôtel très tôt ce matin, nous sommes arrivés vers 9h à clairefontaine et je me souviens juste de m'être écroulé sur mon lit en arrivant.

Louise: Je vais prendre une douche.

Il acquiesce d'un mouvement de tête, je m'en vais alors rejoindre ma salle de bain. Je me déshabille et me glisse sous la douche.

Je repense à la soirée de hier, à Antoine. Nous avons dormis ensemble et en me basant sur mes souvenirs rien ne s'était passé entre nous, mais je me surprend à paniqué quand je commence à douter de mes souvenirs.

"Dieu, faite en sorte que je n'ai pas couché avec lui" me répétais-je doucement.

L'eau chaude de la douche me fait un bien fou et me détend tellement que j'oublie d'en sortir.

*

Après mettre enfin retiré de la douche et m'être habillé je retrouva Kingsley qui m'accompagna au salon. Je n'ai rien mangé de la journée, je sens que je vais pas tenir une seconde de plus.

Nous retrouvons Paul et Raphaël qui me font la bise tout comme quelques autres joueurs. J'aperçois Antoine au loin mais je ne veux pas aller le voir pour l'instant. Kingsley m'apporte une tasse de chocolat chaud et un pain au chocolat que j'accepte sans soucis, quel bonheur.

Je ressemblais actuellement à un zombie et je remarqua cela lorsque je passa devant un des miroirs trônant au milieu de la pièce à vivre. Jamais je n'aurais imaginé me retrouver en pyjama démaquiller avec une tête qui donne l'impression que je vais mourir devant des dizaines de footballeur mondialement connus. Je soupire et décida de jeter mon regard ailleurs que sur ce miroir que je déteste à présent, mais comme par obligation mon regard tomba sur Antoine qui se tenait devant moi.

Antoine: Salut.

Je souris bêtement, il fit de même. Je n'avais aucune envie de lui parler, mais je ne veux pas paraître impolie.

Louise: Bonjour.

Antoine: Pas la peine de te demander si tu t'es bien remise de hier, je connais la réponse rien qu'en regardant ta tête.

Je lui frappe gentillement l'épaule.

Louise: Je pense que je suis malade.