17

940 47 0
                                    

j'ai peur.

La poignée descend petit à petit puis la porte s'ouvre. Sans surprise Antoine se tient derrière celle ci, en face de moi, il ne semble pas si étonné de me voir puisque son visage reste neutre, il passe seulement sa main dans ses cheveux et baille sûrement car je venais de le réveiller de sa sieste.

Antoine: Entre.

J'hoche la tête puis entre dans la pièce, j'observe autours de moi histoire de voir si rien n'a changé depuis ma dernière venue et surtout pour ne pas paraître mal alaise.

Antoine: Tu es venues pour me dire quelque chose en particulier ou juste pour m'envoyer chier?

J'avale difficilement, son ton est sec et je suis bien trop impressionnée devant lui.

Louise: Aucun des deux, enfin peut-être les deux, je ne sais pas à vrai dire.

Il me regarde en plissant les yeux pour montrer son incompréhension.

Louise: Euh, écoute c'était une mauvaise idée, oublie, je m'en vais.

Alors je me dirigea vers la porte, je ne sais pas pourquoi, peut être par peur, ou tout simplement parce que quand je suis devant lui je perd tout mes moyens.

Antoine: Non, reste Louise..

J'attend un certain temps avant de me retourner, toujours la boule au ventre.

Antoine: Ça à l'air important.

Louise: Ça l'est.

Antoine: Alors assis toi.

Je reste face à lui, sans bouger car je savais que je ne voulais pas lui parler que je n'en avais pas la force. Alors je plante mes ongles dans les paumes de mes mains puis ferme les yeux comme pour me donner du courage et je m'avance vers lui.

Louise: Les mots ne servent plus à rien au point où on en est.

Un sourire se forme sur son visage qui devient de plus en plus grand au fur et à mesure que je m'avance vers lui.

Louise: On a du mal à s'exprimer, on à du mal à ce dire les choses. On se déteste puis on s'aime et c'est un éternel recommencement. J'en ai marre.

Sa main s'avança vers moi puis il l'a posa délicatement sur ma joue. Je songeais à l'embrasser car c'était la facilité à vrai dire et je crois qu'il comprit vite.

Louise: J'ai compris, j'ai enfin compris Antoine.

Il sourit encore et toujours, ce qui me fit rougir.

Louise: Je ne veux plus qu'on se déchire comme ça, qu'on se fasse du mal. Je veux qu'on..

Je n'eu pas le temps de finir ma phrase qu'il posa ses lèvres sur les mienne. Ce fut un énorme soulagement, une bouffée de chaleur en moi comme une renaissance, le début d'une nouvelle histoire. Au début ce fut timide puis au fil du baisé qui fut prolongé nos corps se lâchèrent, nos corps s'appelèrent et ne demandèrent qu'à ne faire qu'un. C'est fou le bien que ça me fait, je me sens à ce moment là libre et délivré, son odeur, son sourire, ses mains chaudes sur mon corps exécutant des aller retour sur ma peau froide, tout me rendais folle.

Le baisé continua encore et encore, tout en reprenant nos souffles de temps à autres. Mes mains placées sur sa nuque, les siennes sur mes hanches, il me poussa délicatement sur le matelas et continua avec toujours autant d'attention. Je le désirais, je l'ai toujours désiré à ma plus grande peine et mon plus grand bonheur à la fois, j'ai toujours rêvé de ce moment même si j'avais beau dire le contraire.

Nos vêtements tombèrent un à un et les frissons parcourant mon corps furent de plus en plus nombreux. Pour la première fois je savais exactement ce que j'étais en train de faire et j'étais sur de moi.

Princesse/A.GOù les histoires vivent. Découvrez maintenant