Révélation Inattendue

Chapitre 12

Pdv Hermione

Je soupire de plaisir quand je sens l'eau chaude devalee sur moi, réchauffant avec plaisir mes cheveux et mes épaules gelées. Une fois bien propre, je m'enroule dans une serviette pour me sécher, et enfile ma nuisette.
Je m'occupe ensuite de mes cheveux, les sechant comme je le peux, puisque je ne peux pas me servir de ma baguette, sauf en cas d'extrême urgence.

Je soupire en voyant la marque violette dans mon cou. Il m'énerve à faire ce genre de choses ! Je ne suis pas un objet bon sang !
En parlant du serpent...
-Je déteste la paperasse ! Hermione ?
-Dans la salle de bain. Vous avez enfin finis ?
-Oui enfin.
Je sors et le trouve torse nu, un pantalon noir descendant sur ses hanches. Il me tourne le dos, et j'en profite pour le détailler, sans trop m'en vouloir : il a vraiment une grande carrure, et contrairement à ce que je pensais à l'école, ses cheveux ne sont pas gras, mais plutôt doux comme j'ai pu le constater durant nos quelques rapprochements.

Il se tourne et je rougis, puis file sous les draps. Je le vois sourire, et se diriger vers la salle de bain. Je m'etire dans le grand lit, chose que je ne pourrais plus faire dans quelques minutes, puis me tourne de mon côté, mon oreiller dans les bras.
Un poids se fait sentir de l'autre côté du lit, et un bras m'entoure.
-Tu dors ? Me chuchote une voix grave dans mon cou.
-Non.
-Tant mieux.

Pdv Omniscient

Le Serpentard regarda la jeune Gryffondor à moitié endormie dans son lit. Ses longs cheveux ondulés encore un peu humides enivraient ses sens, de même que ses grands yeux bruns aux couleurs si chaudes.
-Pourquoi tant mieux ? Murmura la jeune fille en passant ses bras autour de son cou.
-Parce que j'ai terriblement envie de toi.

Il sentit la jeune fille se crisper légèrement sous lui, et il prit son visage entre ses mains :
-Si tu veux on peut attendre...
-Non non ça va, je suis juste un peu... Tendue...
-On va y aller doucement. Je vais te détendre.

Il pressa ses lèvres sur les siennes, tandis qu'elle se collait contre lui. Leurs deux corps s'epousaient parfaitement. Les doigts d'Hermione jouaient sur son torse, comme une caresse électrisante.
Severus approfondit le baiser, le faisant plus passionné à chaque seconde.
Il saisit le bas de la nuisette, et la fit passer par dessus sa tête, et enleva son pantalon.
Il n'y avait plus rien entre eux, et il se mit à la caresser avidement, goutant le plaisir du contact de cette peau si douce, résistant à l'envie de se laisser emporter par la folie. Il la désirait plus qu'il n'avait jamais désiré aucune autre femme, à part Lily, mais ce n'étais pas le même sentiment. C'était plus passionné, plus ardent.

Il quitta sa bouche pour aller lui mordiller le lobe de l'oreille, puis son cou, repassant sur son suçon, la faisant frissonner. Elle se cambra contre lui, faisant courir ses doigts dans son dos, embrassant son épaule. Tous ses muscles se rendirent.
Par Salazar !
Hermione posa ses lèvres sur le cou du Serpentard, et passa la pointe de sa langue en une ligne brûlante le long de sa jugulaire.

Celui ci lui releva la tête, et plongea ses yeux dans les siens, et sentit une satisfaction typiquement mâle en voyant le désir consummer ses prunelles. Il fit passer sa main d'une cuisse à une hanche, effleura son ventre et s'arrêta sur ses seins, qu'il caressa fiévreusement, avant que sa bouche ne prenne le relais.
Hermione n'avait jamais ressenti ce genre de choses, elle avait l'impression que son corps était en feu, et elle ne souhaitais qu'une chose : que jamais cette torture si douce ne s'arrête.
Elle caressa le dos de l'homme au dessus d'elle, le griffant parfois quand il touchait une zone trop érogène.

Severus étouffa un gémissement en sentant la langue de sa Gryffondor glisser de son cou jusqu'à ses épaules, alternant baisers et mordillements.
L'urgence était comme un feu qui le consummait : il la voulait maintenant, il la voulait pour toujours. Il voulait que cela ne s'arrête jamais, tout en sachant qu'il risquait d'y perdre la raison.
Il descendit sa bouche sur son ventre, puis plus bas, beaucoup plus bas.