La première chose que je ressenti en reprenant connaissance fut le mal lancinant qui tapais à l'arrière de mon crane. Il ne me fallut pas longtemps pour me souvenir de ce qui avais causé ce mal et je m'asseyais brusquement, regardant tout autour de moi.
J'étais désormais dans une immense cage composée d'épais barreaux de bois solidement attachés entre eux avec quatre soldats anglais. M'appuyant sur mes bras, je me tournai entièrement, repliant les genoux vers moi, et vis une seconde cage collée à la nôtre. Elle était de taille similaire et je pouvais voir deux des archéologues qui accompagnait mon père ainsi que deux autres soldats anglais. Les chercheurs n'avaient pas l'air gravement blessés, s'étant surement rendu après avoir compris ce qu'il se passait alors que les soldats semblaient être en piteux état.
Après avoir tourné la tête un peu plus vers la droite, je remarquai enfin Arthur et mon père, sans connaissance, tous deux assis dans un coins de leur cage. Sans plus faire attention à la douleur qui ne faisait qu'empirer, je me levai et couru les rejoindre. Avant même de m'arrêter, je me jetai à terre, atterrissant lourdement sur mes genoux, près de mon père. Après avoir passé les mains à travers les barreaux, je les posai sur ses joues crasseuses et me mit à les caresser sans m'en rendre vraiment compte, examinant mon père.
— Père ! Père réveillez-vous, je vous en supplie !
Au bord des larme alors qu'il ne se réveillait toujours pas, espérant qu'il n'ait rien de grave, je chuchotais mes supplications pour ne pas me faire remarquer des indigènes qui nous avaient capturés, tremblante des pieds à la tête.
Alors que je continuais d'examiner mon père, une main pris la mienne et la serra afin de me rassurer. Quand je levai les yeux, je m'aperçus que c'était Arthur et la retirais prestement. M'ayant assuré que mon père ne perdait pas de sang ni ne faisait d'hémorragie quel qu'elle soit, je m'assis près de lui, dos aux barreaux.
— Votre père va bien, il est juste sans connaissance. Sa respiration est régulière, il est hors de danger.
Je vis bien qu'il retenait un « grâce à moi ». Mais Arthur avait toujours été un homme modeste et peu prompt à la vantardise. Du moins, c'est l'impression qu'il m'avait toujours donnée. Mais maintenant je n'étais plus sûr de rien le concernant.
Après avoir attendu un moment que je lui réponde, il se redressa en se frottant les poignets, comprenant que je ne voulais pas lui adresser la parole ; même si je lui étais reconnaissant d'avoir pris soin de mon père.
En le regardant bien, je vis qu'il avait les poignets cerclés d'un hématome violet. Me demandant si les autres avaient les mêmes marques, je me mis à les observer tous tour à tour. Tous les avaient. Je semblais être la seule à ne pas avoir été attaché.
Les vêtements d'Arthur étaient déchirés, ainsi que ceux de mon père, et je savais qu'ils c'étaient sûrement défendu jusqu'au bout, contrairement aux autres qui étaient désormais prostré dans un autre coin de la cage. Nous étions tous, sans exception, recouvert de boue et de feuille, trempés jusqu'aux os.
Alors que je priais pour que mon père revienne vite à lui, je le vis bouger du coin de l'œil quelque minutes plus tard. Après m'être retournée et mise sur les genoux, je passai de nouveau les mains entre les barreaux pour les poser sur les épaule de mon père.
— Ne bougez pas père.
— Haley ? Dieu du ciel, tu es en vie ! je croyais t'avoir perdu...
Sa voix était faible, chevrotante sous le coup de l'émotion, alors qu'il était à bout de force, incapable même de garder les yeux ouverts plus de quelques secondes.

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Haley Wayatt
RomanceHaley est une jeune femme de 25 ans qui évolue dans un monde étant retourner à la civilisation du XVI ème siècle après une importante guerre qui fit des mort par millions. Presque 2 siècles plus tard, Alors qu'elle se trouve avec son père en train d...