Il passe son bras sous ma tête pour coincer mon cou dans le creux de son bras. Il serre son emprise autour du cou, ma respiration est presque impossible. Je tape sur son bras trois fois pour lui faire comprendre que j'abandonne le combat, mais personne ne lui dit d'arrêter. Mes yeux se ferme par manque d'air, je me sens ramollir, je suis comme une vulgaire poupée, finalement, Goliath me lance au sol. Je tousse et essaie de reprendre mon souffle.
Tout à coup une paire de souliers arrivent face à moi, je relève la tête pour voir le patron. Il ne manquait plus que lui maintenant.
"David, amène-la au sous-sol, je crois que la princesse a besoin de connaître quelques notions sur le fait d'abandonner un combat." dit le patron.
Je vois le vieux pédophile s'approcher de moi, David est donc son prénom, bon à savoir. Il me prend le bras et on descend pour, finalement, trouver un « punching bag ». Bon je n'avais pas imaginé ça.
"Est-ce que j'enlève mes gants?" demandé-je.
"Non garde-les."
"D'accord et on fait quoi maintenant? Si ce n'est pas important je vais aller me coucher, j'ai eu une assez grosse journée." dis-je en craquant mon dos.
"Peux-tu fermer ta gueule pendant trente secondes!" crie-t-il.
Je viens pour dire quelque chose, mais je me la ferme et commence à compter. Un, deux, trois...
"Bon, je vais te montrer les points faibles d'une personne et tu vas te pratiquer à frapper dedans, tu as compris."
Quinze, seize, dix-sept...
"Réponds!"
Vingt, vingt-et-un, vingt-deux...
"Je vais finir par te tuer! Réponds-moi!" Il lève sa main pour me frapper.
Vingt-quatre, vingt-cinq, vingt-six...
"Petite salope."
Trente...
"Ouais c'est bon je suis prête." dis-je.
"Il faut que je t'insulte pour que tu me répondes?"
"Non je finissais le trente secondes." dis-je avec un sourire.
"Le trente secondes?" demande-t-il perplexe.
"Tu m'as demandé de me la fermer pour trente secondes, voilà je l'ai fait, ne dis pas que je ne t'écoute pas après ça."
Il masse ses tempes lentement et soupire d'exaspération, je pense que je peux le provoquer encore un peu plus.
"Bien, commençons pour en finir." dit-il après s'être calmé.
"Ouais. Vas-y."
Il passe une heure à me montrer plusieurs mouvements d'attaque et de défense. Je dois avouer que c'est quand même amusant, ça fait un bien fou de frapper dans quelque chose. J'ai eu le droit à une douche et ensuite il m'a amené dans ma "chambre" si on peut appeler ça ainsi.
David vient me réveiller et me dit qu'on allait courir, je hais courir. En plus je n'ai rien à mettre pour courir. Je descends dans le vestiaire et trouve un ensemble de course avec des souliers. Merde, j'ai plus d'excuses maintenant je vais devoir courir.
Après m'être habillée, je suis allée rejoindre David. On a couru facilement pendant une heure, mais bon on divise le une heure en plusieurs pauses parce que j'étais à bout de souffle. On rentre et j'ai dû m'entraîner durant trois heures. Je suis épuisée et ça fait une journée que je suis là. Je ne sais même pas pourquoi il m'entraîne, je suis un cas désespérant en matière de sport.
Jay avait essayé une fois de me montrer, mais il a perdu patience après trente minutes. Le patron est venu faire un tour dans le gym et m'a demandé de le rejoindre dans son bureau après mon entraînement. Génial... il manquait plus que lui dans le décor pour empirer ma journée de merde.
Je toque à la porte.
"Entrez." dit-il de sa voix grave.
J'ouvre la porte et m'appuie sur le cadre de porte.
"Vous vouliez me voir?" demandé-je.
"En effet, entre et prends place." dit-il en me désignant une des deux chaises se trouvant à l'avant de son bureau.
Je croise mes bras et m'assois. Il me regarde avec un air sévère, mais qu'est-ce que j'ai fait encore. Il y a toujours un problème avec lui, si tu dis blanc alors que lui veut entendre noir, tu l'as collé au cul sans cesse.
"Tu vas bien?" demande-t-il.
D'accord, j'ai compris, je suis dans la merde. Ce mec se fout de tout le monde. Ce n'est pas normal.
"Non pas vraiment, tu vois je suis retenue et surentraînée dans un endroit plus que miteux, la bouffe est dégueulasse et j'ai des courbatures à cause de la nuit dernière. Je ne sais pas ce que je fais ici et pour finir je m'ennuie de mon copain, donc tu crois que je vais bien? Pauvre con."
Oups, c'est sorti tout seul.
"Comment tu viens de me parler?" dit-il en colère.
"Et bien de la manière que je parle aux gens qui me font chier!" crié-je.
"Je vais te donner une bonne raison de me détester."
Il prend mon bras et m'amène dans une pièce dont je ne connaissais pas encore l'existence. Il ouvre la porte et me pousse à l'intérieur avant d'entrer à son tour et de fermer la porte derrière lui.
Je le regarde directement dans les yeux pour lui montrer qu'il ne me fait pas peur, mais je perds rapidement mon sourire lorsqu'il s'approche de moi avec des sangles et m'attache à un poteau.
Je ne vois rien, la pièce est dans le noir complet, même pas une petite fissure ne laisse la lumière pénétrer dans la pièce.
"Tu es impolie, tu chiales en permanence, je vais te montrer ma chérie comment bien te comporter."
Une lumière apparait dans la pièce, une lumière orangée.
"Tu vas apprendre à dire oui monsieur et à fermer ta gueule le reste du temps."
Mon chandail s'arrache en un coup de vent pour me laisser en brassière de sport. Je sens une chaleur dans mon dos. Oh non, j'appréhende la suite, je commence à trembler de tout mon corps. Pitié! Mon Dieu, aidez-moi!
"Commençons ma chérie." dit-il d'une voix sadique.
Une sensation de brûlure surgit dans le bas de mon dos, j'hurle de douleur, ça fait tellement mal.
"Vas-y ma chérie, crie."
Il donne un autre coup dans mon dos. Je pleure, la douleur est insupportable, je n'ai jamais eu autant mal de toute ma vie.
"Arrête..." dis-je entre deux sanglots.
"Tu viens de me donner un ordre ou j'ai rêvé?"
Un autre coup s'abat sur mon dos. Je n'ai plus de force pour faire quoi que ce soit, j'ai de la misère à respirer.
"On va commencer doucement, vingt coups ma chérie." dit-il. Il s'approche de mon oreille et rajoute: "Et tu vas compter avec moi. À voix haute."
La séance de torture dure quarante minutes. Il me détache les poignets et je tombe au sol complètement au bout du rouleau. Je n'en peux plus, pitié, laisse-moi là. Laisse-moi mourir.
"Lève-toi, et va dans ta chambre, je ne veux pas que tu taches le plancher ici." dit-il sèchement.
J'essaie de me relever mais je retombe systématiquement. Je ferme les yeux et espère que ce sera la dernière fois que j'aurai à les ouvrir.
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knockout
Fanfiction"Pourquoi tu m'as fais ça? T'es qu'un malade!" criais je "Il est K.O ma belle, oublie ça." me dit-il Harry Styles jeune boxer, une machine à détruire, il n'a aucune pitié et les achèvent jusqu'à leur dernier souffle. Il trouva la fille qui le fera c...