Lorsque je me perds entre les lignes de cet univers, ta silhouette apparaît devant moi. Floutée, héronnée, c'est à l'abri des regards indiscrets que tu voles mon coeur. La vérité me fait plus mal que toutes les visions du monde. Mes paupières lourdent cèdent. Il ne reste alors plus qu'une ombre parfumée de ton odeur dessinée sur le doux schéma de tes formes.
Ce n'est pas toi, tu n'es que poussière d'imagination. Mais la puissance de ton sourire me fait me faufiler au fin fond de ce monde. Celui dans lequel tu fais ce que tu veux de moi. Étincelle de souffrance. Des larmes creusent mes joues. Deux mains se pressent sur ma taille, quelques mèches de cheveux jouent sur mon visage.
Le contexte est plus fort.
Ton regard céleste. Ma bouche entre ouverte qui n'attend que la tienne. Et mon coeur se déchire brutalement. Papiers aux étoffes froissées. J'étouffe de ton absence alors que tu presses ton corps avec délicatesse contre le mien. Je fais tout pour rester dans cette vision. Je parsème ta mâchoire de douces morsures. Espérant pouvoir t'appartenir.
La réalité n'est qu'un dur échec. Respirant ton souffle chaud. Je me sens prise au piège entre toi et le béton. Et la sensation de tes lèvres sur ma peau me fait perdre la tête. Je vacille. Puisqu'on ne vivra jamais tous les deux. Je me perds dans le labyrinthe de ton étreinte. Frisson incontrôlable. Tes doigts qui effleurent délicatement mon cou. Ça me déchire de part en part. Mes mains nouées derrière ta nuque.
Je suis seule. Ah, ce que je rêve de ton contacte. Tu es magnifique, si magnifique. Tes lèvres, les miennes, à coup de flammes, les nôtres.
Dans ce monde, celui où les mots remplacent la réalité. Le moment où l'histoire s'entremêle à ma mémoire, à cet instant précis tu peux être mon amour aussi.-Aaren H.
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Enfantillages.
PuisiIci, je vais mettre tous les textes que j'écris. Bonne lecture. Meilleur classement : #43 dans la catégorie poésie.