Je la trouvais dans la salle d'eau, à laver le linge manuellement. Je lui implorais, sanglotant, de m'aider à trouver le chemin. Après avoir refusé, se mordant la lèvre inférieure, elle finit par aboyer : "Si tu souhaites la trouver, elle apparaîtra!" Et dans le reflet du miroir, je vis non seulement ses yeux énervés qui ne voulaient laisser paraître la tristesse mais aussi une enclave dans le mur opposé que je n'avais pas vu précédemment. Quand je me retournai, une porte était bel et bien apparue, enfoncée dans le mur. D'un hochement de tête je la remerciais. Je vis qu'elle frottait plus vite les vêtements. Nerveusement, presque sauvagement. Je savais qu'elle s'inquiétait pour moi, mais je devais le faire, pour la sauver, pour me sauver. C'est alors que j'ouvris cette porte et pénétrais dans ce gouffre noir.
À ma grande surprise, les lumières s'allumèrent automatiquement avec un tintement digne des anciennes ampoules. Découvrant une salle d'eau parallèle, semblable en tout point. J'entendais encore derrière moi le bruit de Marie qui frottait le linge, je pouvais aussi entendre des sanglots étouffés mais je poursuivis. La lumière était orangée, laissant peu voir de détails mais je la savais semblable à celle qui je venais de quitter. Au bout, se trouvait une porte. Grande et Abîmée. Dessus était gravé un symbole d'escaliers descendant. Étant déjà au rez-de-chaussée, je compris que cette fois-ci, je m'engouffrais sous terre. Je la poussais sans y pénétrer. La seule chose que je vis fut le noir. Complet. Presque irréel. Doucement je m'approchais, mais soudainement, des voix retentirent de derrière la porte de la salle d'eau d'où je venais. Une voix criait, celle de l'homme. Il se rapprochait. Je l'entendais hurler à Marie "Où-est-elle?". Le silence qui s'ensuivit fut long, très long. Des secondes ou peut-être des minutes. Lentement, je vis la poignée s'abaisser.
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La fin du destin
Action« La peur naquit au creux de mon ventre, comme une petite boule parasite qui m'instiguait à ne plus bouger, mais il ne fallut que quelques millièmes de seconde pour que je pousse la grande porte et pénètre le gouffre sombre et mystérieux de ces esca...