La voix rauque et autoritaire de la personne derrière moi me fit sursauter et monter en moi la curiosité de savoir qui pouvait s'être opposé à ce vigile pour me laisser entrer.
- Merci M. Walter. Dis-je surprise de voir mon supérieur, une fois m'être retournée.
Il me fit un léger sourire et hocha la tête me montrant qu'il disposait. Le monsieur qui m'avait au paravant privé d'entrer, m'ouvrait maintenant la porte vitrée. Je le remerciait rapidement avant de courir à l'ascenseur pour ne pas faire Sansa attendre un long moment dehors.
J'entrais dans le large ascenseur et me posais au coin, contre le grand miroir fraîchement nettoyé après avoir cliqué sur le bouton qui indiquait le dixième étage.
Je pris mon téléphone, sachant très bien que je m'ennuierai si je ne faisais rien, et commençais à jouer à un jeu sur mon téléphone, un jeu de cartes, tout bête.
J'entendis un long bruit aigu indiquant que l'élévateur allait s'arrêter dans les dix prochaines secondes mais remarquais que ce n'était pas mon étage. Je soufflais, n'ayant pas envie d'être coincée pendant une minute avec un homme ou une femme saoule.
Je gardais mes yeux rivés sur mon téléphone, je suis très peu sociable, c'est vrai, je ne vais pas le nier.
Une vague de parfum d'homme emplissait l'espace fermé, pas un de ces parfums entêtants, mais un parfum très viril et agréable.
- Bonsoir.
Et ça alors, en plus de sentir bon, il avait une de ces voix rauques, extrêmement excitantes. Je sentais également un regard brûlant sur moi, ce qui me fit légèrement sourire.
Je ne sais point pourquoi, mais être dans cette pièce fermée, avec cet homme dont je ne voulais voir le visage, par peur d'être déçue de mes attentes, -oui c'est bizarre- , faisait monter une chaleur incroyable en moi.
Le bruit désagréable que faisait l'ascenseur, puis la musique de fond disparurent toutes les deux d'un coup, se dissipant pour me laisser dans le noir et le silence total.
J'entendis des pas, puis, une main se poser sur mon rein droit, la lumière de mon téléphone s'éteignit, plus de batterie, génial.
Je sentais des lèvres fines se poser sur à bouche, un sentiment si agréable que je pensais que j'allais fondre sur le coup.
Je ne me laisserai jamais faire dans un cas de ce genre mais, j'avais besoin d'une certaine action dans ma vie si monotone, et le fait qu'il y ai ce mystère rendait toute la situation totalement folle.
Je laissais maladroitement mon téléphone tomber par terre, mais sur le coup, je m'en fichais, j'entendais un sac s'abattre lourdement sur le sol et un froissement de tissu.
Une deuxième main vint se poser sur ma joue, s'attaquant plus sauvagement à mes lèvres.
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Je lâchais un gémissement quand il passa sa main sous ma cuisse pour soulever ma jambe. Je m'asseyais sur les barres en fer disposées devant le large miroir et passais mes jambes fines autour de sa taille.
Ses baisers descendirent jusqu'à mon cou, puis le commencement de ma poitrine.
Je baladais mes mains sur son visage, complètement à l'aveugle, et tentais de déboutonner sa chemise. Je sentis alors un torse bien sculpté, quand je passais délicatement ma main dessus.
Mes mains alors dans ses cheveux, je découvris avec surprise qu'ils étaient bouclés, j'adorais les bouclés.
- Comment. Il se stoppa pour reposer un baiser sur mon épaule, doucement, puis de dézipper l'arrière de ma robe. Vous appelez vous?
- Angela. Dis je entre deux courtes prises d'air.
Tout d'un coup, le bruit de l'ascenseur revint et les lumières recommençaient à illuminer le carré dans lequel nous étions.
Je m'apprêtais à me relever rapidement, honteuse de ce qu'il venait de se produire quand il me retint contre son torse. Il remonta doucement le zipp de ma robe rouge, caressant mon omoplate de sa main disponible.
- Qui est tu? Demandais-je, le souffle court.
- Il me semble que je serais le seul à connaître ton beau visage, Angela. dit-il de sa voix rauque, moqueur.
- C'est mon étage.
Je me séparais de lui à une vitesse folle , toujours la tête baissée, pris mon téléphone, qui lui, n'était heureusement pas brisé, puis me stoppais devant les portes de l'ascenseur.
Un homme dont les boucles tombaient jusqu'à ses épaules, était baissé et ramassait son sac, puis sa veste. Il devait penser que j'étais partie.
Je voyais son reflet dans le miroir, une fois relevé. Ses yeux verts me regardaient avec satisfaction et il boutonnait sa chemise. Un sourire à en faire tomber pas mal triomphait sur son visage bien taillé.
- Vous dégagez une de ces flammes Angela. Vous êtes si surprenante. Si charmante. Dit-il avant que les portes ne se referment et sur l'élévateurreprenne son chemin vers les hauts étages du building.