Rêver pour survivre [EN PAUSE]

Prologue

Je suis désolée avant tout pour les fautes, mais cette histoire, je l'écris surtout pour moi. Je vous souhaite tout de même une agréable lecture.

Comme tous les soirs, lorsque Diane eut fini de se doucher, elle alla se coucher. Demain était samedi, cependant, ce n'était toujours pas le week-end pour elle, malheureusement. Rien qu'à cette pensée, son ventre se noua, puis ses larmes s'écoulèrent le long de son visage.

Elle savait qu'elle ne devrait pas autant pleurer, mais elle en avait besoin. Elle se sentait terriblement mal en elle-même. Pour une raison qu'elle ignorait, elle avait parfois cette envie d'arrêter ses études, cette envie de mourir, cette envie de pleurer à chaudes larmes.

Elle partit peu à peu pour le monde des rêves, le seul endroit où elle pouvait oublier tous ses soucis de la vie quotidienne.

* * *

Diane était allongée dans un pré rempli de couleur froide avec sa robe de nuit, lui servant de pyjama. Lorsqu'elle ouvrit ses yeux, un magnifique paysage bleu s'offrit à elle. Un sentiment agréable avait envahi tout son être, chose rare, voire quasi inexistante dans la réalité.

À une dizaine de mètres se trouvait un mur à moitié abîmé, et se tenait Marius, un jeune homme aux cheveux ténébreux. Il avait les yeux vairons, l'un était bleu alors que l'autre était rouge. Il portait de simples vêtements rock et observait silencieusement la jeune adolescente, qui elle, contemplait le ciel.

Le jeune homme se dirigea finalement vers celle-ci afin d'essayer d'engager une discussion.

« - Salut, lança-t-il en arrivant dans son champ de vision. »

Diane jeta un bref regard à celui-ci avant de retourner à son observation.

« - Je m'appelle Marius, si tu as besoin de parler, je suis là, ajouta-t-il malgré le vent qu'il s'était pris. »

L'adolescente savait que tout cela n'était pas réel, mais elle ouvrit tout de même sa bouche pour se confier.

« - J'ai... parfois envie de mourir, murmura-t-elle. »

Le jeune homme jeta un regard au ciel, puis aux oiseaux qui les survolaient à cet instant.

« - Courage, chuchota-t-il. »