Rêver pour survivre [EN PAUSE]

Troisième partie

Je suis sincèrement désolée pour les fautes. Bonne lecture.

« – Ne perds pas pied avec la réalité. »

Marius

Diane ne pouvait s'en empêcher de ressentir un manque essentiel dans sa vie pour être épanouie. Elle n'éprouvait aucune joie à pratiquer une activité ou encore sa passion.

Elle avait à nouveau cette envie de disparaître à tout jamais pour ne plus jamais ressentir cela.

Vivre pour elle était devenue un véritable enfer.

Elle était malheureuse comme jamais.

En plus d'être bizarre, elle devenait folle.

Marius n'existait point. Du moins, c'était ce qu'elle ne cessait de se répéter.

Elle avait rêvé, une nouvelle fois.

La fois où il l'avait pris dans ses bras n'était rien d'autre qu'un rêve dans un rêve.

« – Ne perds pas pied avec la réalité, avait-il dit. »

Devenait-elle folle ? Elle ne le savait point.

Par contre, ce qu'elle savait, c'est que la vie ne lui donnait pas envie de vivre.

Mourir.

Voilà ce qu'elle voulait réellement.

En ce moment même, Diane se tenait sur le toit du lycée. Si elle voulait sauter par dessus la barre de protection, elle pourrait très bien le faire. Cependant, elle restait immobile, contemplant le ciel bleu.

Elle ne prenait aucun plaisir à le fixer.

Comme tous les jours, songea-t-elle.

Malgré ce jour ensoleillé, ses mains étaient froides tandis qu'un frisson lui parcourut tout son corps.

Elle était vide intérieurement, comme chaque jour qui passait depuis plusieurs années.

Comment avait-elle pu passer d'une jeune fille joyeuse à une jeune fille sans aucune once de joie ?

D'ailleurs, quand avait-elle été heureuse pour la dernière fois ?

Peut-être trois ans, cinq ans, ou même sept ans auparavant.

Elle ne connaissait plus la sensation de sourire réellement.

Sera-t-elle toujours en vie jusqu'à ses dix-huit au moins pour obtenir son baccalauréat ?

Pourra-t-elle un jour à nouveau sourire comme n'importe quel adolescent de son âge ? Sortir, s'amuser, discuter, tomber amoureux comme n'importe qui ?

Tant de questions auxquelles elle ne pourrait jamais y répondre.

Tant de questions sans réponses.

Dans le monde de Diane, tout était sinistre. Elle ne savait plus sourire, ni même s'amuser, mais seulement pleurer et attendre que la mort vienne la chercher.

« – Courage. »

La voix de Marius revint à nouveau dans son esprit, comme pour lui donner du courage de continuer d'avancer. De se relever lorsqu'elle tombait. D'essayer de continuer de croire à un grain d'espoir aussi minuscule que de la poussière. D'essayer de survivre dans ce monde où tout est si cruel.

« – Courage. »

Une, deux, trois.

Des gouttelettes de larmes s'étaient écoulées le long de son visage.

Une nouvelle fois, ce sentiment était plus fort qu'elle. Une sensation désagréable de mal-être profond.