Seconde partie

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Je suis désolée pour les fautes et vous souhaite une agréable lecture ^^ 


« - Tu ne dois pas garder tout ce mal en toi, tu as besoin d'en parler. Tu es un être humain, pas un super-héros. »

Marius

Durant le reste de la journée du samedi, Diane resta chez elle après avoir fini ses cours. Elle resta ainsi, se cachant dans sa chambre. Comme tous les jours, ce sentiment de vide ne la quitta point.

Allongée dans son lit, la jeune fille ferma peu à peu ses yeux, se laissant tomber dans les bras de Morphée. Comme la dernière fois, le paysage était le même : le ciel bleu, le pré couvert de couleur froide, un mur abîmé avec Marius adossé contre et les oiseaux volants.

L'adolescente était allongée au sol, les yeux fermés. Marius afficha un léger sourire alors qu'il releva son visage pour observait le magnifique ciel. Quant à Diane, elle ouvrit peu à peu ses yeux, plus ou moins étonnée de se retrouver à nouveau ici.

Elle se releva lentement due à la lourdeur de ses jambes et tournoya sur elle-même avec difficulté. Comme la dernière fois, un sentiment doux et agréable avait envahi tout son être. À cet instant, elle se sentit bien, chose quasi inexistante dans sa vie réelle.

Elle voulait rester ici pour l'éternité si possible, elle ne voulait plus affronter les obstacles de la vie qui l'étouffait, qui la faisait souffrir. Elle en avait plus qu'assez de ce vide qui était pesant. Ici, tout était si différent, tout était si magnifique et agréable.

« - Alors, ta journée, Diane ? demanda finalement Marius après un long moment de silence. »

La concernée se tourna vers Marius, mais celle-ci ne dit rien. Elle baissa ses yeux, puis lui tourna le dos. Le jeune homme lâcha un léger soupir avant de passer sa main dans ses cheveux ténébreux.

« - Comme tous les jours, déclara-t-elle d'une petite voix.

- Tu veux en parler ? »

Il s'assit près de l'adolescente, et l'invita à s'asseoir à ses côtés, chose qu'elle fit immédiatement.

« - Non, ça ne servirait à rien de toute façon, répondit-elle. »

Le jeune homme hocha légèrement son visage.

« - Pas de soucis. Parle en moi dès que tu te sentiras prête, d'accord ? sourit-il à l'attention de celle-ci. »

Cependant, avant qu'elle ne put lui répondre, elle quitta le monde des rêves pour la réalité.

Ses mains froides étaient en dehors de sa couverture, lui rappelant sa vie maussade et ennuyeuse. À nouveau, comme tous les matins, elle se sentait vide, mais elle voulait également pleurer. Cela pouvait paraître étrange pour les autres, mais pas pour elle. Diane en avait tellement l'habitude maintenant : pleurer la plupart du temps sans aucune raison était devenue une habitude.

Les larmes s'écoulaient le long de son visage, incapable de les retenir. Elle n'y pouvait pas grand-chose, seulement les laisser couler. Elle renifla sa morve de façon peu élégante et essaya du mieux qu'elle put de faire le moins de bruit possible.

Après tout, elle ne pouvait pas prendre le risque de réveiller sa famille à cause de ses pleurs.

Elle ne voulait pas qu'on lui pose des questions. De plus, elle ne voulait pas les blesser. Ses parents seront énormément affectés. Et pour sa sœur et son frère, même s'ils rendaient la vie de Diane difficile, au fond, ils aimaient beaucoup leur sœur.

Alors, au lieu de partager son mal-être, elle préférait tout garder pour elle.

« - Tu as tort. »

La voix rauque de Marius se fit entendre. Il était adossé contre le seuil de sa porte, toujours avec son style vestimentaire rock. L'adolescente releva sa tête, d'un revers, elle nettoya en vitesse ses larmes.

« - Tu as tout faux, Diane, continua-t-il en s'approchant d'elle lentement. Tu ne dois pas garder tout ce mal en toi, tu as besoin d'en parler. Tu es un être humain, pas un super-héros.

- La ferme, chuchota celle-ci, tremblotant de tous ses membres. »

Le cœur de Diane se resserra de plus en plus, faisant couler à flots l'eau salée de ses yeux. Marius resta près de son lit, la fixant de longues minutes tandis qu'elle continua de pleurer. C'est finalement une dizaine de minutes plus tard qu'il la prit dans ses bras, lui murmurant « Courage Diane, tu vas t'en sortir. »

Rêver pour survivre [EN PAUSE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant