Chapitre 16, les Oiseaux volent et les Corbeaux sont MORTS (enfin normalement)

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QuécéquejefaisicimoijevaismefairedéfoncerparlesSagessijecontinueputainputainputainquécéquéquéyéféavecdesCORBEAUXmoii !?

Je suis dans le ciel.

En train de voler sur le dos d'un ...

CORBEAU QUI PARLE.

Tout est NORMAL. Je ne suis pas du tout en grand danger. NON pas du tout !

- Cornélia ? Ca va ? Je sais que c'est difficile à croire, mais tu dois nous faire confiance.

- Euh ok ...

- C'est à la Ville que tu sauras tout.

Je décide de me taire. De toute façon, j'ai déjà essayé, rien à tirer de celui là, ni du faucon et de l'Homme Faucon. Je pense qu'il y a une sorte de lien entre les deux faucons parce que leurs ailes sont bien trop semblables pour qu'ils ne soient pas au moins jumeaux. Mais tout est trop bizarre ... Normalement, je devrais avoir peur ! Alors pourquoi non ?! CE N'EST PAS NORMAL. Je déteste ne pas connaître la solution d'une énigme, comme celles soulevées par les livres de ma Bibliothèque. Oh ! Ma Bibli ! Est-ce que je vais la revoir ?! J'espère que oui !! Je pose la question :

- Est-ce que ... Je reverrais ma ville et La Bibliothèque ? S'il vous plait, répondez moi, au moins à cette question.

- Peut-être, me dit le seul homme.

- Vous ne pouvez pas être plus précis ?! C'est quand même une grande question !

- Tu verras ! Arrête de parler ! me rabroue le faucon.

Pfff ... Je veux rentrer. Mais comment les miens vont-ils le prendre si je rentre ? Je ne pourrais pas dire "eh ! salut les potes ! J'étais partie en virée avec un corbeau, un faucon et un homme avec des ailes de faucon ! Et vous ? Quoi de neuf ?". Pas possible. Au minimum, je me ferais virer de la Bibli et c'est or de question. Ce privilège est énorme ! Je ne PEUX PAS le perdre.

- Quand est-ce qu'on arrive ? re-demandé-je.

- Tais toi, s'il te plait, me dit le Corbeau.

De toute façon, les Corbeaux n'existent pas ! Mais je dois quand même me taire. Et de toute façon ... je dois avouer que ces "choses" me font un peu peur. Il faut le reconnaître, ils sont imposants. Le faucon et "son" homme sont plus grands que moi et pourtant je suis grande. Le pire, c'est qu'ils ont l'air d'être aussi jeunes que moi ! Le corbeau est grand, son envergure doit être de trois mètres contrairement à celles des faucons qui doivent faire 2 mètres. Les miennes sont aussi grandes, mais elles semblent moins musclées et plus fragiles. Moi qui me sentait forte chez moi, j'avoue qu'avec eux, ce n'est pas pareil.

- On arrive bientôt, annonce le garçon.

Je suis pressée ! J'avoue que je n'ai pas vraiment observé le paysage et je ne sais absolument pas où on est. De plus, la ville que j'aperçois ne ressemble à rien de ce que je connais grâce aux Livres. Pas aux Pêcheurs ça, c'est sûr ... uhm ... ni des Pacifistes ... ni des Conquérants ... Je ne sais pas. 

- Où sommes-nous ? demandé-je.

Personne ne me répond.

- Sympa ... lâché-je entre les dents.

Ces gens sont vraiment trop sympas ... Déjà, je suis à moitié kidnappée, et après, on refuse de me dire où je suis ! Pff ... mauvais hôtes va ! Je veux rentrer.
Tout de suite !

- Nous allons atterrir, Cornélia. Accroche toi bien.

- Euhh ...

COMMENT CONNAISSENT-ILS MON PRÉNOM ?!? C'est chaud !!

- Comment ... connaissez-vous ... mon prénom ... lâché-je entre mes dents.

- Oupss ... dit le gars.

Et il rigole. Du con !

- Réponds ... moi !! crié-je en me dressant.

- Calme toi, me conseille le corbeau.

- Non ! hurlé-je. Répondez moi ! Maintenant !

- Atterrissage ! crie le faucon.

Nous faisons un piquet et je suis obligée de déployer mes ailes pour nous freiner.

- Plie les ! m'ordonne le Corbeau.

- Mais ...

- Fais-le !

Je le fais ... à mon plus grand déplaisir ...
Nous atterissons brusquement et je bascule par terre.
Les trois rigolent et je leur lance un regard noir.

- On est où là ?! demandé-je aggressivement.

- Chez nous ! rigole le gars.

- Chez vous ! contré-je.

- Ici, c'est aussi chez toi !

- Mouais ... on verra bien ... Et au fait ! C'est quoi vos prénoms ?! finis-je plus fort.

- Moi, je n'ai pas de prénom. C'est à toi de m'en donner un.

- Quoi ?! demandé-je, surprise.

- Oublie ça, dis le faucon. Moi c'est Eyis. Et lui, dit-il en montrant le gars du doigt, c'est ...

- Ta gueule ! crie l'intéressé. Je déteste mon prénom. On m'appelle Tay. Et je suis SÛR que ce CON aurait dit mon prénom, le vrai.

- Euh ... okey ... Tay ... dis-je, gênée. Bon. Je suis où, bordel !?

Un homme arrive vers nous.

- Lui c'est Evid [à prononcer éwid]. Un ami.

- Euh ... cool.

Nous le suivons silencieusement.

- Bonjour Cornélia.

Quoi ?! Mais ici, tout le monde connait mon prénom ou quoi ?!

- Bonjour ... euh ... Evid ... ça ... ça va ?

-  Bien ! Bien. Et toi ?

- Euh ... secouée. Et surprise. Et ...

Je m'apprête à continuer mais décide de me taire. Je pense que je devrais faire attention.
Plus nous marchons, plus nous nous rapprochons d'une sorte de vallée à herbe relativement verte.

- Voici LA ville.

- Comment s'appelle t-elle ?

- ExilLand.

- Tais-toi Tay.

- BetterWorld.

D'accord. Plus nous approchons plus je vous ... des ... CORBEAUX. Putain. De ********* ! Des corbeaux ! Des centaines de corbeaux !
Ma vue se trouble.

- Cornélia ? Ça va ? Tu es toute pâle ?

- Hein ?

Je sens une main me retenir ... et ... bah ... plus rien.

The Mystic GirlsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant