Hey, I'm Sam

Chapitre 2

Une secousse me réveille violemment, je regarde par le hublot de l'avion et je me rend compte qu'on est pas loin d'atterrir. C'est avec une grande surprise que je m'aperçois que j'ai dormis la moitié du voyage.
Depuis le décès de ma mère ce n'est pas très facile pour moi de dormir, alors on peut dire que j'ai réussi à rattraper quelques heures.

L'avion atterrit en douceur et je réalise que je vais rencontrer mon père pour la première fois. Je n'ai toujours pas envie de découvrir le visage de ce grossier personnage. Je n'ai pas envie de savoir si il a une nouvelle femme avec des enfants, si il est riche ou pauvre, si il réussit bien sa vie ou non. Rien de tout cela ne m'intéresse.

Je rentre dans l'aéroport international d'Orlando et j'en reste bouche bée, le bâtiment est immense et lumineux. Au centre du bâtiment, le plafond est intégralement vitré ce qui permet à la lumière d'éclairer tout l'ensemble de l'aéroport.
Je lève la tête pour observer toute l'architecture de cette immense bâtisse. Et c'est juste  fabuleux, je ressens directement que je suis arrivée en Amérique. L'aéroport d'Adelaide à un jolie extérieur mais l'intérieur reste banal.

La réalité me revient rapidement en tête et je m'approche du tapis roulant pour récupérer mes affaires.
J'observe toutes les personnes autour de celui-ci. Mon père ne doit sûrement pas savoir à quoi je ressemble, j'ai bien changée depuis mes 3 ans. Ma plus grosse crainte serait de lui ressembler. Je sais qu'il va y avoir quelques traits familiaux mais je n'ai pas envie d'être son portrait identique. 
Toutes les personnes autour de ce tapis, on les yeux rivait vers celui-ci comme ci des millions de dollars  y étaient entreposer. Aucun d'entres eux n'a l'air préoccuper à chercher une personne.
Je récupère mon téléphone dans mon petit sac marrons à franges pour vérifier qu'il ne met pas laisser de messages.

Après avoir vérifier mes messages, j'aperçois mes valises qui coulissent jusqu'à moi. Je les attrape et essaye de trouver la sortie. Je tente de m'orienter avec tous les panneaux d'indications présents, mais je reste plantée là, la tête en l'air.

La meilleure solution serait d'appeler mon cher père. Mais cette idée ne me convient pas, je veux repousser le plus possible la rencontre avec mon père que ça soit téléphonique ou réel.
Je décide alors de m'assoir au centre du bâtiment où est aménagé un espace avec des bancs. Tous ces bancs sont entourés de plantes assez imposantes.
Je garde mon téléphone dans la main et observe les personnes présentes autour de moi. J'aimerais apercevoir mon père avant lui, je sais que je vais le reconnaître. Même si je n'ai aucune idée de quoi il ressemble, je sais que mes yeux vont tomber sur lui.

Après quelques minutes d'observations mon téléphone vibre.

" Je viens d'arriver à l'aéroport, où es-tu ? " 

Je déglutis et mes yeux commencent à balayer la salle d'un bout à l'autre. Je me lève d'un bond et détaille chaque visage que je croise. Soudain, je le vois. Nos regards se croisent et je sais. Je sais que c'est lui. Je me fige et l'observe à une certaine distance de sécurité.
Cet homme, qui est censément mon père a exactement les mêmes yeux que moi, j'aurais du m'en douté évidemment. Mes yeux sont d'une couleur très vive, d'un bleu turquoise mélanger à un léger vert anis. Il a exactement la même couleur d'yeux.
En m'apercevant, il sourit de sa belle lignée de dents extrêmement blanches. Il avance à pas rapide vers moi, tandis que moi je reste à ma place à l'observer. Il est habillé de manière très classe, un costard cravate bleu marine qui met en valeur la couleur de ses yeux. Des cheveux courts, noirs avec quelques légers cheveux gris qui prennent place sur le dessus. Une barbe parfaitement taillée qui le rend relativement plus jeune. Il est grand, beaucoup plus grand que je ne l'imaginais, il doit être au alentour des 1 mètre 90 et à une corpulence imposante, de gros bras et de grosses épaules.
Ce n'aurait pas été un lâche, un homme qui abandonne son enfant, je l'aurais certainement trouvé beau.