Chapitre 4

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L'eau froide coulent le long de mes joues. Réveille toi Olana aller, me chuchote ma conscience. Je replonge ma tête sous l'eau froide tout en imaginant ma première journée scolaire en Amérique.
J'essuie ensuite mon visage en vérifiant l'état de ma peau impure, vive l'adolescence. J'hydrate ma peau avant d'appliquer une pointe de fond de teins pour cacher toutes mes imperfections, un peu de mascara pour éveiller mon regard de biche et me voila prête à affronter cette première journée de cour.

Je rentre dans la cuisine en cherchant du regard Alfonso. Sky vient me dire bonjour en me tournant autour. Ne voyant aucun signe de vie humaine, je m'installe dans la cuisine pour me servir un verre de jus de fruit.

— Bonjour Olana, la voix d'Alfonso me fait sursauter.

— Bonjour Alfonso, je ne suis pas en retard ?

— Non prend ton petit déjeuner tranquillement.

Je lui souris et attrape une tartine. Détestant le Nutella, j'opte pour une confiture à la fraise. Je déjeune à mon rythme tout en observant Alfonso nourrir les chiens.

— Olana ?

Je me retourne et aperçoit mon père qui me scrute de la tête au pied.

— Bonjour, je répond en fronçant les sourcils.

— Tu vas aller à ton lycée comme ça ?

Je regarde mon sweat gris et mon simple pantalon noir avant de replonger mes yeux dans ceux de mon père.

— Oui, pourquoi il a des règles précises ?

— Non il n'y a pas de tenue vestimentaire obligatoire mais...

Il reste bloquer sur mon sweat.

— Je suis mal habillée ? Je m'énerve face à son attitude.

— Non, non mais je pensais que tu...

Il semble chercher ses mots.

— Que je pourrais mieux m'habiller ?

— Pas mieux t'habiller mais de manière un peu plus distingué.

Je me retourne vers mon petit déjeuner levant les yeux au ciel.

— Je n'en vois pas l'utilité, je répond en croquant dans ma tartine.

Un silence s'installe. Alfonso ne semble pas déranger par cette ambiance désagréable.

— Bon je vais au travail, Alfonso te dépose au lycée comme prévue.

— Ok.

J'entend la porte claquée et je me dépêche de finir ma dernière tartine.

— Je vais chercher mon sac à dos et on peut y aller.

— Très bien.

Une fois dans la voiture, je décide de questionner un peu ce brave Alfonso dont je connais que le nom.

— Tu travailles depuis longtemps avec mon père ?

— Environs 9 ans, depuis qu'il est devenu directeur de son entreprise.

— Vous vous connaissez avant ?

— Non du tout, je viens d'Alabama. J'ai vu son annonce sur internet et je n'ai pas hésiter à postuler.

— Alabama ne te plaisait pas ?

— J'avais envie de changer d'air, je venais de démissionner et ma femme m'avait quitté, ma vie était clairement dans une mauvaise période, alors autant changer d'État.

Hey, I'm SamOù les histoires vivent. Découvrez maintenant