☻Situation retournée ☻

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IL S'EST ACCROUPI SOUS LA DOUCHE DANS LE COIN GAUCHE DE L'ENTRÉE. SI C'ÉTAIT CERTAINS, ILS ACCEPTERONT VOLONTIERS D'ALLER EN PRISON, PARCE QUE LA NOTION DE PATIENCE N'EST PAS DANS LEUR VOCABULAIRE. VOUS SAVEZ, C'EST BIEN DE GARDER SA PATIENCE DEVANT TOUTE SITUATION. C'EST PAS FACILE, MAIS QUAND ON APPREND, ON S'Y HABITUE. BREF, MOI J'AI JUSTE FAIT SEMBLANT DE NE L'AVOIR PAS VU. SUIS REVENU AU SALON EN FERMANT LES BOUTONS DE MON PANTALON. À MA VUE, MA PRINCESSE TREMBLAIT DE PEUR DÉJÀ. JE L'ABORDE :
- Pourquoi transpire-tu comme ça ? C'est ta belle-mère que tu as vu qui t'énerve tant ? Calme-toi, moi je ne peux quand même pas te faire du mal non, ni à ta maman !
ELLE N'A PIPÉ MOT, ET NE FAISAIT QUE ME FIXER DANS MES MOUVEMENTS, TOUJOURS SANS RIEN DIRE ! MOI J'ESSAIE DE FAIRE L'IGNORANT DEVANT SA CONDUITE :
- Quoi ? Y-a-t-il quelque chose ? Tu ne me fais pas confiance, c'est ça ?
- Non chéri, loin de là. Tu comprends que c'est normal que je doute un peu.
- Je te comprends, mais si tu me fais vraiment confiance, tu devrais pas !
- Okayyyy, c'est bon !
QUELQUES TEMPS APRÈS, ELLE REPREND:
- Et qu'est-ce tu es allé faire sous la douche ? Tu as déposé quoi ?
- Rire ! Juste uriner non, bb ? D'ailleurs, j'ai vraiment chaud. Je ferai un tour au portail. Prépare-moi le seau pour que je me lave.
JE SORS DONC ET SUIS ALLÉ VERS LE PORTAIL, LES ÉCOUTEURS DANS LES OREILLES. JE FAISAIS COMME SI JE SUIS CONCENTRÉ SUR QUELQUE CHOSE QUE J'ÉCOUTE. JE L'AVAIS SENTIE VENIR DEVANT LA PORTE POUR VOIR MA POSITION. 2 MINUTES APRÈS, JE ME RETOURNE DANS LA CHAMBRE:
- J'ai déjà fait l'eau, tu peux aller te laver.
- Oui chérie, mais là maintenant, suis un peu fatigué hein. Je vais me coucher un peu, j'ai pas dormi hier.
JE VAIS DONC ME COUCHER SUR LE LIT ET LÀ, JE RÉFLÉCHIS ARDEMMENT À CE QUE JE FERAI DU CON EST SOUS MON LIT. QUANT À KAREN, ELLE FAISAIT SES VA-ET-VIENT, ENTRE LE SALON ET LA CHAMBRE, LA CHAMBRE ET LA CUISINE. BREF, CHACUN DE NOUS DEUX AVEC SES SOUCIS, OOPS, CHACUN DE NOUS TROIS, J'ALLAIS DIRE: TOUS ENTRAIN DE RÉFLÉCHIR SUR NOS PLANS. JE SAIS QU'IL Y AVAIT DEUX QUI SERAIENT ENTRAIN DE PRIER LE BON DIEU, MAIS MOI JE PRIAIS LE PIRE DIABLE EN CE MOMENT. LES IDÉES VICIEUSES ME PASSAIENT DANS LA TÊTE, PUIS JE ME SUIS RAPPELÉ D'UN STATUT DE Gilvina.Lordelg: "Il y a certaines personnes qui sont encore en vie juste parce que je n'ai pas envie d'aller en prison". JE NE PEUX DONC PAS TUER, MAIS JE PEUX LUI FAIRE LA FÊTE ! OUI, JE DOIS LUI FAIRE LA FÊTE !

Le piège sans finOù les histoires vivent. Découvrez maintenant