Partie 7:

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Hey ! Comme promis, je vous poste la suite en espérant qu'elle vous plaise !

Kissous mes amours !

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Partie 7 :

Ma tête posée sur l'épaule de Jason s'élevait et s'abaissait au rythme de sa respiration. J'avais fermé les yeux pour savourer ce petit moment de paix, de repos, parce que je sais pertinemment qu'une fois que je lèverai ma tête de son épaule tout reprendra et je devrai faire face à une situation emmerdante. Pour l'instant, je profitais. Les bras de Jason m'encerclaient le cou et mes mains étaient posées sur son dos. Les yeux clos, j'avais presque envie de pleurer. De lâcher un peu la pression, de ne plus avoir comme un compte à rebours dans ma tête qui me dit que tout va se répéter. Je ne veux pas commettre une deuxième erreur aussi conséquente que la première. Je ne peux tout simplement pas. C'est inimaginable. J'emporterai certaines personne dans mon sillage et je ne le conçois pas. Ouais, j'ai envie de pleurer. C'est dans ces moments là que l'on voudrait tout lâcher, mais ton propre être ne te le permet pas. Il t'en empêche parce qu'il sait que si, lui, il lâche tout, c'est fini. Tu ne te relèveras pas d'aussitôt tandis que justement, tu te dois d'être fort, d'avoir la tête haute et de sourire même si ton cœur se meurtrit.

TIC TAC... TIC TAC... TIC TAC... TIC TAC...

Et le temps continue d'avancer ainsi que le compte à rebours qui me nargue en se dandinant devant ma peine. J'étais dans mes putains de rêveries lorsque 2 grands coups se firent encore entendre à la porte. Je grognais de mécontentement en écoutant le doux rire de Jason et en sentant son torse se lever à un rythme saccadé. Je levais finalement la tête et regardais mon « cousin » sourire. Il me regarda de ses yeux auburn et m'ébouriffa les cheveux avant de me tourner le dos et de partir en direction de son bureau. Je le suivis lentement, le laissant prendre de l'avance sur moi. Je passai les portes de la commode mystère plus si mystère que ça et me dirigeais, moi, de mon côté, vers la porte sur laquelle s'acharnait Luke. Je l'ouvris d'un geste et me postai devant le gamin les poings sur les hanches. Son regard en disait long sur toutes les insultes qu'il voulait me balancer en pleine face sauf qu'il sait très bien que s'il fait ça, il meurt. Il est agacé. Mort de rire ! C'est hilarant de le voir comme ça. Aaah... Un peu de bonheur dans ma vie, ça fait du bien. Il me scrutait, les bras croisés, et c'est seulement à ce moment que je me rends compte qu'il est pas si mal comme ça. Je penchais ma tête sur le côté en attendant une réaction de sa part. Mmh... Ouais vraiment pas mal. Je lui renvoyais par la même occasion son regard et restais silencieuse. Je ne commencerai pas un speech parce que je préfère répliquer. La meilleure défense, c'est l'attaque après tout. Il décida, enfin, après une longue minute de combat de regard d'ouvrir la bouche.

-Tu te fous vraiment de ma gueule.

-Et pourquoi donc ?

-Tu m'as fait poiroter devant la porte pendant au moins 1/2 heure !

Oh ! C'est pas vrai ! Ça a duré si longtemps ?

-Ah bon ? Répondis-je surprise.

-Ouais !

Il avait balancé ses bras de chaque côté et les avait laissé retomber le long de son corps avait une mine dégoûtée collée sur son visage pour me dire qu'il en a eu marre.

-C'est bon. Ne fait pas tout ce cinéma pour rien.

-Cinéma ?! Dit-il outré.

-Ouais. Cinéma, tu m'as très bien entendue.

Moi ? Superviseuse !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant