Broken Heart - Larry Stylinson (Terminé)

C h a p i t r e 5

Plusieurs jours étaient passés et ma vie était toujours la même, sans mauvaise surprises pour l'instant. Tout aller pour le mieux. Il était l'heure de déjeuner. Une énorme tente avait été installé en plein milieu du chantier pour que les ouvriers puissent manger à l'abri de la pluie qui menacée la ville. La fumée du barbecue envahissait les narines le tout le monde. J'arrivais peu à peu à parler avec les autres personnes. Mais aujourd'hui je n'étais pas trop dans mon assiette. Inconsciemment, pendant que tout le monde parler ensemble à table, je me suis mis à dessiner une rose sur ma serviette en papier. « Tu dessines bien.» Mon cœur me pinça énormément, des images défilées à toute vitesse dans ma tête. Je me retournai en un coup de vent et vis Zayn par-dessus mon épaule, la pression redescendit immédiatement.

- « Ah c'est toi...»
- « Tu t'attendais à voir qui ?» Il se mit assis à côté de moi et pris ma serviette
- « Je... J'essaie de retrouver, enfin... Je n'ai pas pu dessiner pendant deux ans, je réapprend petit à petit.»
- « J'aimerais savoir faire le quart de ça !» Sourit-il « Tiens, avant que j'oublie de te le donner.» Il sortit un vulgaire bout de papier qu'il glissa sur la table
- « J'ai déjà ton numéro de téléphone, pourquoi tu me donnes ça ?»
- « Ce n'est pas le mien c'est celui de Louis, tu sais l'av...»
- « Je m'en souviens.» Le coupais-je froidement « Pourquoi ? Je ne le connais pas. il t'as dit quelque chose ?» Paniquais-je
- « Non, il n'a rien voulu me dire.» Mes yeux rester figés sur les chiffres « Hey ! Je crois que tu lui as tapé dans l'œil !» Il se mit à rigoler de sa blague
- « Non Zayn, ton jeux de mots n'est pas marrant.»
- « Pardon.» Dit-il en reprenant son sérieux. « Sa tombe bien si tu sais dessiner, il sait aussi lui ! »
- « Il ne voit plus. Comment on pourrait parler de ce sujet-là ?»
- « Je ne sais pas. En tout cas j'ai fais ce qu'il m'a demandé après tu l'appel ou pas, ça ne me regard pas. Mais je te préviens, il n'est pas gay.»
- « Zayn attends !» Criais-je en le voyant partir « C'est quoi son nom de famille ?»
- « Tomlinson.»

Mon cœur loupa un battement. J'essayai tant bien que mal de me persuader depuis des jours que ce n'était pas lui que j'avais vu, que ce n'était pas lui ce soir-là. Que c'était sûrement quelqu'un qui lui ressemblait énormément, qui portait par hasard le même prénom que lui, mais le même nom de famille... Ca faisait trop de coïncidences d'un coup. Pourquoi m'avoir donné son numéro de téléphone ? Est-ce qu'il m'avait reconnu ? Qu'est-ce qu'il pourrait bien avoir envie de me dire ? Ca me trottai dans la tête jour et nuit. Je n'en dormais plus, ça occupais toutes mes pensées. J'avais précieusement demandé à Zayn de ne pas lui donner mon numéro « Je lui ai déjà demandé et il m'a dit qu'il n'en voulait pas. Harry qu'est-ce qu'il se passe ?»

Sa me rongeai de l'intérieur de ne pas savoir ce qu'il pensait, ce qu'il ressentait à présent. Comment après tant d'années on peut se retrouver ? Pourquoi n'a-t-il pas déménagé à l'autre bout du pays, pour me laisser tourner la page ? Pourtant je pensai l'avoir tourné mais j'ai comme l'envie de faire demi-tour. A un point où j'étais retourné chez ma mère discrètement chercher ma pochette de dessins. Tous les souvenirs me sont revenus, dans les moindres détails. Je sursautai en entendant mon téléphone sonner. C'était un numéro inconnu. J'avais peur, peur que ce soit lui. Je décrochai, pas sûr de moi.

- « A-allô ?»
- « Harry ? C'est Zayn.»
- « Ah salut...» dis-je soulagé « Pourquoi tu m'appels en inconnu ?»
- « J'ai le téléphone de ma femme. Dit-moi, tu fais quoi ce weekend ?»
- « Je dois aller en course, passer à la banque, regarder le match de foot de demain soir et...»
- « Oublis tout ça, tu viens avec moi.»
- « De quoi tu parles là ?»
- « Prépares ta valise je t'emmène à Las Vegas cette nuit.»
- « Je te demande pardon ? Tu es devenu fou.»
- « J'ai un ami qui va bientôt se marier et on part là-bas faire la fête une dernière fois entre amis, on sera une bonne dizaine. Et il reste une place alors j'ai pensé à toi. Tu n'as jamais quitté le pays, c'est l'occasion rêvé, non ?»
- « Je regrette Zayn, je ne peux pas.»
- « Je ne te laisse pas le choix.»
- « Bonne nuit, et bon weekend à toi.»

Je souria avant de raccrocher. Ce mec était complètement fou. Je mangeai mon plateau télé devant un film romantique tout en laissant mon esprit s'exprimer sur une feuille de papier. J'avais envie d'aller avec Zayn en voyage mais j'avais l'impression d'être un poid pour lui. J'ai l'impression qu'il se sent obligé de m'emmener partout où il va avec lui pour me faire découvrir des choses que lui à l'habitude de voir. J'ai peur qu'il ait pitié de moi à présent. J'allai me coucher la tête remplie de questions qui restaient encore sans réponses et sur ce, je m'endormis paisiblement.

Je fus réveillé par un soudain rayon de soleil. Je bondis dans mon lit tout en recouvrant mes yeux de mes mains, mais ce n'était que la lampe qui c'était allumée.

- « Lève-toi Harry, on décolle dans deux heures. » Je reconnu la voix de Zayn. Je n'avais pas la force ni l'envie de parler. J'avais qu'une envie s'était de replonger dans mes rêves
- « Brad Pitt... » Murmurais-je
- « C'est gentil mais moi c'est Zayn. » Il me secoua « Lève-toi, tu termineras ta partie de jambe en l'air avec Brad la nuit prochaine.» Je réussi avec du mal à ouvrir les yeux. Je le voyais fouiller dans mon armoire
- « Qu'est-ce que tu fou ? »
- « Je fais ta valise, tu ne l'as pas faite. »
- « J'y vais pas, je t'ai dit. »
- « Je ne te laisses pas le choix, je t'ai dit aussi. »
- « Je t'en supplie arrête-toi. » Il tourna les yeux vers moi « Zayn il est une heure du matin, j'ai sommeil. Et s'il te plaît n'ai pas pitié de moi. Je ne vais pas mourir si tu vas à Las Vegas et pas moi. J'aime bien l'Angleterre. Ne te sens pas obliger de me faire partager tout ce que tu fais. »
- « Harry. » Souffla-t-il « Si je fais ça c'est que j'ai envie de faire ça avec toi, c'est tout. Je ne me force pas. J'ai vraiment envie que tu sois là, sincèrement. Sinon je ne te demanderais pas. C'est ça les amis.»