Mardi 4 Octobre 2O16- Attends! tu ne vas pas y aller quand même? je reprend mon souffle une fois arrêtée devant mon amie, tout à fait déterminée à faire une bien trop grosse bêtise, s'il te plait! laisse les! se ne sont que des gamins, ils n.. elle me coupe dans mon élan.
- Si! C'est exactement ce que je vais faire, aller leur botter les fesses! elle continue sans même se préoccuper de ce que j'ai a lui dire.
- Ils n'en valent pas la peine, Ginny se ne sont que des enfants enfin, je marque une pause et reprend plus suppliante que jamais, s'il te plait reviens!
- Justement non, se sont de grands enfants mal éduqués qui ont besoin que je leur remonte leur froque! mon amie crie et quitte sitôt sa phrase faite mon champ de vision, pour le réfectoire.
Rien. Strictement rien ne va changer, ce n'est pas quelques paroles bien placés -soit elle- qui vont changer la donne. Non. Au contraire, je m'attend déjà aux répercutions des dires de la rousse, une fois le dos tourné, ils vont recommencer, tous et je pense même avoir de la chance s'il ne me rajoute pas des tâches supplémentaires.
Je souffle, accélère le pas, ne souhaitant qu'une seule chose m'éloigner de la grande salle dînatoire, je traîne rapidement mes pieds jusqu'à ma partie préférée de l'établissement, le toit.
Après quelques détours et plusieurs minutes de marches, j'atteins enfin mon apogée, je pousse avec force la lourde porte métallique, je fais un dernier pas pour me retrouver sur le béton dur. Je prend une longue respiration, passe mon sac à bandoulière par dessus mon épaule et j'avance pour finalement me trouver sur le bloc rouge vif où j'ai pris l'habitude de m'installer. Je m'assois dessus, préférant cette fois-ci une position fœtal, les jambes contre mon bassin.
J'écarte les bras, respire et à ce moment je ne pense à rien d'autre qu'au vent flottant, virevoltant à travers mes mèches noisettes, aux fines gouttelettes qui s'échouent paresseusement sur moi et aux derniers rayons solitaires d'été qui m'éblouissent de toute part d'un telle vue.
Je reste un petit moment comme ça, à faire une sorte de remake de la statue de la liberté, puis je retourne vite sur terre, les deux pieds ancrés sur le sol gris, je jette un rapide coup d'œil à ma montre pour me rendre compte qu'il ne me reste que peu de temps avant de reprendre les cours.
Seulement, ma prochaine période est quelques chose comme les maths ou la physique, je ne sais pas trop, généralement je n'écoute pas vraiment le baratin de cette vieille bougre de Salmila.
N'ayant aucunement l'idée de quitter ce petit coin de paradis, je me rassois, à même le sol cette-ci, malgré le fait que celui-ci soit légèrement mouillé, je m'en fiche. Dans le pire des cas, mes jean seront dégoulinant, mais et bien ce n'est pas un problème, j'ai toujours un rechange dans mon casier.
De toute façon, ça peut pas être pire que d'affronter mon voisin, Max, un joueur de baseball, tout à fait gentil et serviable, enfin jusqu'à ce que j'annule à la dernière minute un rendez-vous avec lui.
Depuis, je me retrouve avec un groupe de batteurs, d'attrapeur et de je ne sais quoi à dos, ils me font tous payer ce que j'ai fais et j'ai beau essayer de m'expliquer avec le principal intéressé sur mon refus de dernière minute. Rien n'y fait, il ne m'écoute pas, c'est sans doute même pire quand j'essaie de parler, alors je me tais pour minimaliser l'horreur.
Je suis une sorte de bonne pour eux, une coincée qui ne s'intéresse qu'aux cours, ce qui n'est pas tout à fait le cas à vrai dire. J'écoute juste, je participe parfois, quand le sujet me plait, mais c'est le soir que tout ce joue parce que j'apprend à tue tête, pour rendre mes parents fiers de moi. Mais à quoi bon je ne sais même pas ce que j'aimerai faire plus tard.

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SMASH
Novela Juvenil"Tu vois ses étoiles Lia, regarde les biens, parce que se sont tes fans, elles brillent au son de ta voix et le jour où tu te produira sur scène, tu les verras, elles seront ton public parce qu'elles descendront jusque dans la fosse pour toi, amour."