Les Tours de Brumes (partie 1)

Chapitre bonus

You're the only refuge now
For every mother
Every child
Every brother
That's caught in the crossfire.

~~~
Comme je suis trop sympa (et modeste, en prime), voici un petit chapitre bonus.
~~~

"I used to be caretaker here, you've heard of me, haven't you ?"

Oui, j'ai fait mon instant fangirl et j'ai incrusté une bande annonce pour Class, le nouveau spin-off de Doctor Who, tranquillement dans un chapitre. Désolée.

En tous cas, ça a l'air mieux que ce à quoi je m'attendais, mais il y a quand même trop de romantisme, et ça, c'est moins sympa.

Bref, passons au chapitre.

~~~

Une agréable chaleur envahit la pièce. J'ouvre les yeux, et entend une voix :

- Salut, raclure de fond de chiotte.

(NDA : J'ai hésité entre ça et vermisseau, mais c'était plus violent comme ça ^^)

Ce n'est autre que ma camarade de chambre, ma colocataire, en quelque sorte. Je ne lui réponds pas et me dirige vers l'ascenseur. Mes pieds nus crissent contre le carrelage froid. Ma blouse blanche ne descend que jusqu'à mes genoux. Ici, je ne suis qu'un nombre.

Je presse le bouton 6. J'ai à nouveau rendez-vous avec cette imbécile de directrice. Tiens, j'arrive justement à son bureau. On peut déjà sentir son odeur. Cela empeste. À vomir. Bref, je finis tout de même par toquer à la porte. Elle me répond "Entre" de sa voix grasse. Je m'exécute et prend une chaise.

- Bonjour, patient 67342.

- Bonjour, madame.

- As-tu fait de beaux rêves, cette nuit ?

Voilà pourquoi je suis ici. À cause de mes rêves.

Mes rêves me transportent dans une autre dimension, un autre monde. C'est comme s'il y avait quelqu'un d'autre dans ma tête qui essayait d'attirer mon attention sur quelque chose. Mais ça, c'est ce qui se passe intérieurement.

Extérieurement, je produis une grande chaleur. La directrice pense que si j'arrive à être consciente non seulement de mon rêve mais aussi de l'extérieur, je devrais pouvoir matérialiser cette chaleur et éventuellement les aider pour leurs guerres stupides. Mais bien sûr que non, la magie n'existe pas. Ce que la directrice appelle magie, ce sont des changements génétiques, dus à l'implantation de plus ou moins d'éléments artificiels dans le corps des individus.

Mon corps a dû être modifié, voilà tout, mais ce n'est en aucun cas de la magie. Pour le Diamant, bah ! un simple élément artificiel. Et la dimension de mes rêves n'est sûrement qu'une construction de mon esprit, tout comme ce monde. Mais il est si riche que je peux citer des artistes, des célébrités de ce monde à la directrice, et lui rapporter des paroles, sans qu'à un seul moment j'aie l'impression que tout vienne de moi. La directrice pense que je pourrais tout contrôler et qui sait, fournir des boules de feu pour en faire des munitions ou je ne sais quoi de surnaturel qui pourrait les aider dans leurs batailles insensées.

En somme, je ne suis qu'une arme comme les autres.

Ici, je ne suis qu'un nombre.