Ch.32 : Où vous n'allez plus rien comprendre, ou bien tout

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Le chapitre 31 était un bazar pas possible, je l'ai donc supprimé mais cela ne devrait en rien gêner votre lecture.

Je me réveille en sursaut. Toute en sueur, je remets une mèche châtain derrière mon oreille. Je saute de mon lit et, grelottant, enfile une robe de chambre. Mes yeux noisettes fixent mon reflet dans le miroir. Je soupire, quand ma colocatrice remarque mon réveil. La galère commence...

- Oh, t'es réveillée, la cinglée ? Ah, au fait, le truc avec la couleur des yeux, c'est trop bizarre !

Je lui lance un regard noir puis me dirige vers le réfectoire. Attablée seule avec mon bol de céréales, je plonge ma cuillère dans le lait.

Personne ne m'adresse la parole - ce qui m'arrange, d'ailleurs - et c'est toujours seule que j'avale la dernière céréale. Mais quand je me lève pour aller reposer mon bol, l'interphone retentit :

- Je demande l'individu 67342 dans mon bureau immédiatement ! hurle la directrice.

Génial... Reposant mon bol en vitesse, je coure vers le bureau. Haletant, je presse la sonnette. Elle m'ouvre et me donne une chaise.

- Quel âge ?

- Quinze ans, prononcé-je aussi sèchement qu'elle l'a demandé.

- Tu es la fille de ce traître de Lukas ?

- Pas exactem...

- Je sais, c'était ton père adoptif, bref, maintenant il est coincé dans les bas-fonds...

Je l'interromps, un peu sur les nerfs :

- Autant dire enterré, je ne suis pas une petite fille, je sais ce que c'est que de mourir.

- Donc, on ne te garde pas ici par plaisir, seulement parce qu'on a besoin de toi.

- Quel honneur ! ricané-je.

- Dès qu'on en aura fini avec toi, tu mourras ! déclare la directrice en souriant de toutes ses dents.

- Bon... Avant de mourir, je pourrais revoir le soleil ?

- On verra.

Ce qui, dans son langage, veut dire non. Bon, génial ! Je suis coincée dans cet immeuble jusqu'à la fin de mes jours, qui ne va pas tarder. Super !

- Ai-je une chance d'y échapper ?

- Oh, c'est quoi, ça ?

Clairement, non. Si l'on se réfère à la façon avec laquelle elle a évité la question, la date est déjà fixée.

- Mon diamant, lui expliqué-je. C'est ainsi que l'excédent magique s'évacue. La magie forme une matière visqueuse qui sèche au contact de l'air et formant des ronds brillants qu'on appelle diamants.

- Ah, ça veut dire qu'on a même pas besoin de toi si on a ça ?

Elle commence à tirer dessus, mais le "diamant" refuse de se détacher de ma poitrine.

- Non, premièrement, un diamant et son propriétaire sont indissociables, deuxièmement, vous ne pouvez pas vous servir de magie alors que moi si, troisièmement, même si vous le pouviez, on ne peut pas transférer ce pouvoir. En somme, je dois rester en vie.

Je l'avoue, cela m'arrange. Cela dit, je ne lui ai pas menti, la vérité est seulement à mon avantage.

- Tu sais te servir de ton pouvoir ?

- Non.

- Alors comment tu sais ça ?

- Elvias Montafeuguin, le Grand Guide du Magicien, chapitre 7, paragraphe 5. Je lis beaucoup, madame, c'est tout.

- C'est qui cet abruti ? Il y a des livres sur la magie qui ont été publiés ? La magie est interdite, je te rappelle.

- Je le sais, je ne serais pas dans ce bâtiment, si c'était autorisé. Mais mon père me racontait ce passage quand j'étais petite. Il l'avait appris de sa grand-mère, qui travaillait au Service de Contrôle des Publications. (NDA : Peut être abrégé en S.C.P. par la suite)

- Lukas, j'aimerais le tuer une seconde fois... dit-elle en serrant le poing.

Je la foudroie du regard. Non, je ne vais pas laisser passer que l'on insulte la mémoire de mon père, même si je ne partage pas son sang. C'est lui qui m'a sauvé quand je n'avais plus rien.

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Bonjour ! Désolée d'avoir mis aussi longtemps avant de sortir un chapitre... Vous devez être en train de vous dire que les Tours de Brumes part en grand n'importe quoi, mais j'ai tout sous contrôle. Ce chapitre a dû vous surprendre, mais ce "je" est un perso important pour la suite. Vous verrez ! Pour info, on ne se rapproche pas du tout de la fin et ça va être encore très long, je ne sais pas si j'arriverai à le boucler avant 2018 ! Ok, j'exagère un peu, il suffit d'écrire régulièrement ! Je me suis mis des alarmes sur mon tél pour me dire quand je dois écrire tel chapitre, j'ai tout mon temps, comme je suis en vacances ! Bon, c'est pas tout ça mais j'ai faim, à plus ^ ^

Les Tours de Brumes (partie 1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant