Pas de Jasmine pour Jafar

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J A S M I N E

Cette nuit j'ai été placé à l'isoloir : une pièce entièrement blanche ou ne s'y trouve qu'une simple porte. Et contrairement à ce que vous pourriez penser, je n'y suis pas attacher comme dans les films. La salle ne dispose d'aucun n'objet, seulement moi. Enfin

- Et nous !

Moi - Vous n'allez jamais vous arrêter ?

- Non. Hahahaha !

Pendant plusieurs minutes incessantes, elles se sont mises à rigoler tandis que je les supplier d'arrêter. Parfois cela dure des heures.. et ça n'a rien de drôle. J'en souffre tellement que je serais de les tuer à main nue pour que ça s'arrête !

La porte s'ouvre.

Garde - Jasmine. Retourne-toi et met tes mains contre le mur.

Moi - Pourquoi ?

Garde - Ton nouveau psy est là.

Je me tourne contre le mur et place mes mains en évidence pour qu'il puisse me les menottée. Oui c'est typiquement des pratiques carcérales alors que nous sommes censés être dans un « hôpital ». Mais quand vous avez agresser la moitié du personnel et qu'aucun psychiatre n'a tenu plus de 3 mois avec vous, c'est plutôt compréhensible qu'ils prennent des « précautions ».

J A F A R

Ce matin, c'est Assia qui à proposer de me déposer à mon nouveau lieu de travail.

Assia est une jeune fille de mon âge avec qui j'ai grandi. D'origine égyptienne et algérienne, je peux vous dire qu'elle est très très .. très belle et j'en pèse mes mots.

Oui, c'est évident. Mais je n'ai jamais eu le courage de lui dire que je voyais plus que de l'amitié dans notre relation. J'ai tellement peur de la perdre.

Elle a naturellement proposer de me déposer pour mon premier jour vu qu'elle travaille dans les alentours.

J'enfile mon blouson et prends mes affaires. J'ai failli oublié le dossier de la fameuse Jasmine El Nedjar. Je ferme la porte derrière moi et dévale les escaliers à toute vitesse.

J'aperçois au loin la voiture d'Assia et m'y dirige.

Assia - Salam Jafar.

Moi - Aleykum Salam. Ça va ?

Assia - oui hamdûlilah, alors comment tu te sens ? Tu stresses ?!

Moi - non ça va j'ai l'habitude maintenant.

Assia - mais je te parle du match de l'Algérie contre le Maroc qu'on va remporté ce soir !

Moi - Ah ! Ça c'est ce que tu crois !

Après quelques minutes de trajet qui se font dans la bonne humeur, j'arrive enfin à mon nouveau lieu de travail.

Assia - Je te récupères à quel heure ?

Moi - Non ne t'embête pas je prendrais un taxi.