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Chaque jour c'était la même routine pour Peter, il se levait, se préparait, allait en cours, rentrait chez lui, il faisait ses devoirs le plus rapidement possible, et il se rendait au parc.
Fidèle à ses habitudes, il se posait toujours sur la vieille chaise en bois, quand il s'asseyait, elle émettait un faible grincement, qui faisait se retourner Spring, vers lui, elle lui adressait toujours un radieux sourire, qui lui rendait en retour, sans hésitation.
Rien de plus, pas de paroles, juste un échange de sourire, mais c'est tout ce qu'il fallait à Peter pour être heureux.
Il lui était arrivé, à plusieurs occasions, de manquait de tomber de la chaise, mais il l'aimait bien quand même cette vieille chaise, grâce à elle, tout les soirs, il avait le droit au sourire de Spring, et ça, c'était le plus beau des cadeaux du monde.
Il pouvait rester des heures, inlassablement, assis là, à la regarder peindre, c'était tellement obnubilant et envoûtant pour Peter.
Le parfum de Spring, mélangeant tristesse et bonheur, pétales de rose et fleurs de lilas, vent et soleil, venait vers lui à l'aide de la brise fraiche de la fin d'hiver, ce parfum l'enivrait.
Les couleurs du carnet de Spring l'enivrait aussi.
À ses yeux, c'était magique, tant de talent dans un corps si frêle.

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