Ses dents se serrèrent faisant ressortir sa mâchoire carrée. Elle se sentait implosée, elle sentait que tout allait sortir d'un instant à l'autre. Que tout allait lui échapper, que ses gestes et ses paroles s'échapperaient sans qu'elle ne puisse rien y faire. Une incroyable colère commençait à se creuser dans tout son corps, qui lui tremblait de rage. Il valait mieux que personne ne l'approche s'il ne voulait pas être blessé, il fallait qu'on la laisse tranquille sinon sa rage, sa haine, toute la colère qu'elle était capable de contenir allait se déverser sur le premier venu. Ses yeux devinrent noirs comme le ciel orageux, ses pupilles s'agrandissaient tellement qu'on ne pouvait apercevoir le bleu de ses yeux que sur une infime partie, un cercle si fin qu'il en était presque invisible. Ses lèvres tremblaient d'une rage trop longtemps cachée, son nez frémissait de colère, ses sourcils étaient tellement froncés qu'on aurait pu être sûr qu'elle en garderait des rides toute sa vie. Ses mains étaient si serrées, que ses ongles s'enfonçaient dans sa paume jusqu'à la faire saigner, les jointures de ses mains étaient pâles comme la mort. Chaque muscle de son être et chaque parcelle de peau étaient tendus. Des larmes de rage perlaient dans le coin de ses yeux, une d'elle tomba et s'écrasa sur le plancher, les autres continuèrent suivant le chemin de la précédente. La colère la faisait briller d'un éclat mortel, elle devenait soudainement si imposante qu'on avait peur de sa réaction.
Il fallait qu'elle se défoule sur quelque chose sans quoi elle serait capable de battre à mort quiconque lui ferait une plaisanterie ou la bousculerait inconsciemment.
Elle se jeta dans sa chambre, balança tout ce qui se trouvait sur son bureau, fouilla dans chaque recoin pour trouver l'objet qui la délivrerait de sa colère. Elle s'avança vers la pièce à côté, renversa tout sur son passage et continua son chemin. Elle se retrouva soudainement devant une pièce, le cœur battant, les cheveux en bataille, le regard fou, les larmes rougeoyantes comme les flammes de l'enfer s'écroulaient sur son cœur. Elle poussa la porte et ce qu'elle vit la fit tomber. Sur le plancher trônait l'arme, fièrement dressé. La dague était plantée dans les lames de bois, du sang était encore visible sur la fine lame et le soleil reflétant sur lui, fit paraître une cascade de sang sur le mur. Elle oublia toute prudence et s'approcha du diable incarné, comme possédée, elle regardait avec envie l'arme de ses nuits. Plus aucune peur n'était perceptible dans son regard imperturbable. Elle saisit la dague, l'empoigna, et ouvrit le cœur du fauteuil d'à côté, lentement, savourant chaque bruit de douleur. Elle finit de l'ouvrir quand elle se leva et courut jusqu'à la porte, regarda le couloir qui s'offrait à elle, observa le désastre derrière elle. Soudain elle fit un bond de 3 mètres et courut dans ce couloir de la mort arme à la main.
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Merci d'avoir lu. :)
Cette histoire est un peu spéciale et n'est sûrement pas une des meilleures que j'ai écrite mais je tenais à vous la montrer tout de même. En réalité cette histoire est l'assemblage de 2 mais comme une des deux histoires n'avait pas de fin et que l'autre était très courte alors j'ai décidé de les ajouter... (c'est pas très très intéressant ce que je viens de dire en fait... :/ ) Enfin voilà, dites moi ce que vous en pensez.
DPS89
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Pensées sanglantes
TerrorElles sont si différentes, elles ne se connaissent pas mais pourtant un lien les unis. Elles vous glaceront le sang et vous donnerons l'impression d'être coupable de ne rien faire. Venez découvrir l'horreur.