Mannequin Cachée

Chapitre 21 Partie 1 - Brad

MERCREDI MIDI.

Eli : Putain Brad, t'es chiant. fait-elle en ramassant sa valise.
Brad : Oui, je sais mon cœur.

Elle me lance un regard noir puis elle va mettre sa valise dans mon coffre. Nous devons partir à 14 heures, et il est déjà 13 heures. Il nous reste la cuisine à laver et nous serons tous prêt pour partir.
Cette semaine a été la meilleure depuis très longtemps. J'ai passé des moments formidables avec tout le monde. On s'est tous rapproché mais vraiment. Je n'aurais jamais crus que ça pourrait arriver aussi vite mais c'est vrai que vivre tous dans une maison pendant une semaine, peux rapprocher les gens. Mais là, avec Eli je ne me suis vraiment rapproché.
Je la considère comme la meilleure amie que je n'ai jamais eu, même si j'aimerais qu'il se passe plus bien évidemment. Son corps me tente tout les jours d'ailleurs. Mais en voyant son regard triste des fois, je me dis que je ne voudrais pas lui faire du mal. Même si au début, je la voulais que pour mon plaisir personnel, maintenant je la considère comme une vraie amie.
Puis elle me fait rire, aucune fille n'a réussie à me faire rire.

Eli : Je t'ai déjà dit de ne pas m'appeler comme ça. C'est tellement nunuche. fit-elle en rentrant dans la maison.

Je la suis, puis Paul m'appelle à l'étage.

Paul : Mec, viens m'aider. entendis-je en étant en haut des escaliers.
Moi : J'arrive.

Quand je rentre dans la chambre, je trouve un Paul saoulé. Un problème avec sa valise je crois. En le voyant galéré je sors un petit rire incontrôlable.

Moi : Ne me dis pas que tu m'appelles, parce que tu as du mal à fermer ta valise quand même fis-je en m'approchant de lui.

Paul : Déconne pas, je suis pas d'humeur. Ca dois faire au moins dix minutes que j'essaie de la fermer putain. fit-il en mettant un coup de poing dedans.

Je pense que je vais pas trop rire, car je risque de l'énerver encore plus, même si d'habitude cela me fait plaisir de le faire chier encore plus, mais là j'ai juste envie de descendre et d'avoir un dernier moment avec tout le monde en bas. Putain, on dirait une fille.
Je fais taire la voix dans ma tête, puis je pousse Paul et me mets en fasse de sa valise.
Je m'assois dessus, puis la ferme. On va dire que c'est ma tactile depuis que je suis gosse et elle a toujours marché.
Quand je lève le regard vers mon ami, il me fusille du regard.

Paul : Putain dit-il dans sa barbe.
Brad : Je t'ai donné ma tactique, maintenant tu sauras comment la fermer dis-je en lui faisant un clin d'œil.

Je descend les escaliers à toute vitesse, et me dirige vers les voix. Ils sont tous dans le salon à par Paul qui est encore dans à l'étage.

Phil : Et oui les amis, c'est les derniers instants avant le départ. dit-il en mettant son bras autour de l'épaule d'Eli. Celle-ci lui gratifie d'un sourire amusé.

Pendant la dernière heure qui nous reste, on décide d'aller au bar pas loin. Le soir nous avons prit l'habitude pour y prendre un verre. En y repensant, nous nous sommes pas comporter comme des adolescents pendant ce séjour, mais comme des adultes. J'ai la grande impression d'avoir grandis, d'avoir évolué avec eux. Et j'adore ça me comporter comme un adulte et non comme un adolescent, même si je vais bientôt avoir 18 ans.

La route était fatigante, je suis crevé. J'ai déposé les deux gars chez Richard et je dois encore aller chercher Elodie qui est encore chez moi. Eli est à mes côtés, elle dort. J'ai pris une photo d'elle quand elle dormait, je la trouve mignonne quand elle dort. Une princesse endormie diraient-ils.
Ce petit bout de femme, celle assise et endormie à côté de moi m'a changé.
Elle a fait de moi un homme, ayant des responsabilités, des devoirs. Je lui en remercierais jamais assez, même si j'ai gardé quand même mon cerveau de pré-ado.
Franchement j'espère que notre amitié restera longtemps. Je tiens à elle, comme je n'ai jamais tenu à personne, à par mes meilleures amis, mais ce n'est pas pareil. Ce n'est pas la même attache. Eli est ma première amie, ma toute première.
Oui, car avant elle. Je ne pensais que à leur partie avantageuse et non à elle. J'ai été con de penser comme ça, vraiment. Je ne regrette pas, mais maintenant vu que j'ai changé je ferais mieux. Je ferais des erreurs comme toute personne normal, mais j'essaierais d'être bien, sans oublier que je suis encore jeune et que je dois profiter de la vie.

Je me gare devant l'immeuble de chez moi. J'éteins la voiture et me tourne vers Eli. Je me pose la question de " Est-ce que je dois la réveillée ? ". J'imagine que oui, pour aller chercher sa sœur, mais son visage est si paisible que je ne sais pas.
Puis je me décide et je la réveille. Je lui donne un coup dans l'épaule, rien. Elle dort toujours, bon bah je vais essayer autre chose.
J'allume la radio et mets la musique. Puis un coup vers la droite pour augmenter le volume e la musique raisonne dans le véhicule. Eli se réveille en vitesse, puis se tourne vers moi. Un regard assassin m'attends, je lui souris. Elle éteint la radio et râle.

Eli : Mais c'est quoi ton putain de problème. dit-elle en criant presque.
Moi : Je devais te réveiller, mais vu que le coup dans ton épaule j'ai décidé de faire autrement.
Eli : Et le autrement était de mettre la musique à fond, et de me niquer les oreilles fit-elle toujours en colère.
Moi : On est arrivé chez moi lui dis-je sachant très bien qu'elle va changer d'humeur.

Et c'est bien ce que je pensais, un sourire éblouissant fit place à la grimace et elle sauta de la voiture pour se roué dehors.

Eli : Dépêche toi, je dois aller chercher ma sœur.

Quand nous arrivons en haut, Elodie saute dans les bras d'Eli. Je souris face à cette image, puis je dis bonjour à ma mère qui était juste derrière Elodie.
Elle me fait un grand sourire puis me prend dans ses bras.

Maman : Tu m'as manqué. Dit-elle en me faisant un grand sourire.

Après ces retrouvailles remplis d'émotion, Eli remercie ma mère pour avoir garder Elodie puis elle demande si tout c'est bien passé. Une dizaine de minutes après les deux filles sont partis en nous disant au revoir. Eli a pris la décision de prendre un taxi pour ne pas me faire encore plus de route.

Je m'allonge dans mon lit, les bras derrière ma tête puis je m'endors.