//6h30//
Dring ! Toujours ce réveil diabolique que je détestais plus que tout ... En descendant l'escalier pour aller prendre mon petit déjeuner, je vis mon père assis sur une chaise, fatigué avec de lourds cernes qui soulignaient ses yeux clairs encore à moitié endormies à cause de sa lourde et pesante journée de la vielle. Au bout de quelques minutes de silence, il me demanda comment c'était passé ma journée d'hier.- Alors tu t'es fait de nouveaux amis hier ? Me dit- il avec curiosité.
- Oui, on peut dire ça comme ça.
Il me regarda l'air apaisé, puis il reprit le fil de la discussion.
- Ok, bon dépêche toi, tu vas rater ton bus, aller fil et puis moi aussi je vais être en retard si ça continue ! dit-il en regardant la pendule suspendue dans le salon, avec un regard affolé.
//7h15//
J'attendais depuis déjà plus d'un quart d'heure devant l'arrêt de bus, mais bon cela ne me dérangeais pas plus que ça, car j'avais encore besoin d'un peut de temps pour finaliser mon dessin. Mais au bout de quelques minutes le bus fit alors son apparition, tel une Ferrari en course. Il vint s'arrête, puis le chauffeur ordonna à la porte coulissante du bus de s'ouvrir pile devant moi, à croire que le chauffeur avait prévu le coup. La tête dans les nuages, j'avais la vague impression d'être comme une princesse attendant son carrosse sauf que la réalité était beaucoup plus dure à accepter. Au moins les princesses des contes de fées avaient une belle fin, la mienne demeure encore inconnue… Mais, ayant repris mes esprits, je m'isole sur l'un des premiers sièges pour éviter les regards indiscrets des autres lycéens installés au fond du bus.
Pour mettre une certaine ambiance, je décide de prendre mes écouteurs. La tête contre la fenêtre, mes écouteurs dans les oreilles, je regardais le magnifique paysage qui s'offrait à mes yeux. Cela me changeait des immeubles et des bouchons sur les grandes routes de Paris.
Il n'y avait sous mon regard, que des champs ou d'immenses forêts de chênes verts où par-ci par-là, on pouvait apercevoir de grandes maisons en pierre. Quant aux routes, ce n'étaient que de vulgaires petits chemins goudronnés bordés de fossés boueux causé par la pluie de la veille.//7h45//
Arrivée au lycée, Hayden et les autres me rejoignirent dans la cour. Ils avaient tous l'air si heureux de me revoir que je ne pus m'empêcher de sourire. Mais à peine quelques mots échangés que la sonnerie assourdissante retentie dans tous le lycée.//7h55//direction les sciences//
Hayden et moi étions dans le premier groupe en 2a tandis que les autres dans le deuxième, en 2b, d'après l'emploie du temps que notre professeur principal nous avez donné hier matin. Mais malheureusement Stella et deux autres filles qui semblaient être ses amies étaient avec nous. Une fois entrées dans la salle de cour, nous découvrions notre professeur de sciences. Chauve au crâne brillant. M.SILVER était un homme d'une quarantaine d'années avec un pince nez qui le ridiculisait au point de nous en faire pleurer de rire, mais il avait aussi un côté très sarcastique.
Le professeur prit la parole pendant plus d'une demi-heure, pour nous expliquer tous ce que l'on allé faire au cours de cette année de seconde. Enfin, plus tôt toute l'heure devrais-je dire. Mais déjà quelques minutes écoulées, je commençais à perdre de plus en plus patience, je pris alors mon cahier de brouillon que j'avais posée bien précieusement sur le coin de mon bureau, pour marquer quelques notes, mais cette envie me passa très facilement, en tournant les pages une par une dans l'espoir dans trouver une vierge, je pris mon crayon à papier et commençais à dessiner et à écrire tout ce qui me passais par la tête. Le professeur, toujours en train de dévoiler son grand et ennuyeux discours, ne fis même pas attention à mon occupation. Au bout de quinze minutes, j'avais remplis toute ma feuille de petits dessins et tout ce qui s'en suit, Hayden intriguée, n'arrêter pas de regarder mon incroyable chef d'œuvre (ironie bien sûr !) Le cours enfin fini, Stella et ses deux amies vinrent nous voir à notre table, "mais que nous voulaient t'elles à la fin". Stella pris la parole et s'exclama assez fort pour me ridiculiser devant les autres élèves qui restaient dans la classe :- Surtout ne t'excuse pas pour hier p'tite garce, que je ne te revoie plus marcher sur mon chemin sinon je t'écrase. Dit-elle d'un ton toujours aussi agressif.
- Ouais, reste où t'es sinon ça va mal finir pour toi. Répliqua l'une des deux autres.
Elles partirent en gloussant comme des dindes en furies. En les voyants partir, Hayden ajouta une petite phrase qui nous fit bien rire.
- Pff les écoutent pas, elles vont rien faire. Et t'inquiète pas, ensemble on les écrase en claquant des doigts ma petite ! lança-t-elle en rangeant les instruments de dissection qui n'avaient finalement pas servit.
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Werewolf
WerewolfPrologue ☄ Deux ans auparavant. Paris. Une ville avec son charme, ses secrets, son bonheur. Nous étions le samedi 13 Novembre 2010. La neige blanche recouvrait chaque trottoir, la tristesse régnait dans chaque coin de rue. Un attentat...