Chapitre 11

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Jîhen

Je crois que j'ai passé la meilleure soirée de toute ma vie. Je le savais qu'au fond c'était quelqu'un avec un grand coeur, faut juste bien le connaître.

Je rentre chez moi, me met en pyjama et m'endors directement.

[08h43]

Je me réveille, le soleil vient à peine de se lever. Je me dirige vers ma salle de bain et prend une bonne douche. Je me brosse les dents et m'habille : un jogging gris et un tee-shirt blanc. Je met mes chaussons et me dirige vers la cuisine.

Je prend un bol de céréales et mange tranquillement devant les dessins animés. Et oui, du haut de mes 18 ans je regarde ENCORE les dessins animés et je crois bien que ça restera ainsi jusqu'à mes 40 ans, ou même plus.

Je travaille pas aujourd'hui alors je profite pour faire un peu de rangement. Je fais la vaiselle, lave le linge, nettoie les vitres, dépoussière les meubles tout ce qu'il y a à faire quoi.

Vers 12h je me suis fais à manger, j'ai mangé et j'ai débarassé puis je suis parti réviser. Après peut-être deux heures de révision j'ai décidé de faire une petite sieste, comme à mon habitude.

[...]

Une odeur forte me monte au nez, ma gorge est irritée, je tousse fort, j'ai chaud. Je retire la couverture et sors de ma chambre. À peine j'ouvre la porte que des flammes rouges-orange se dresse devant mes yeux.

La panique commence à se faire sentir au fond de moi. Je peux même pas sortir, je cherche une solution mais je suis carrément encercler par les flammes. Je met mon pull devant mon nez pour m'empêcher de respirer la fumée toxique.

Je m'approche de la fenêtre, j'essaye de faire un signe de présence mais ma vue se trouble et je tombe sur le sol. Mes paupières deviennent lourdes. Je vois une ombre s'approchait de moi et avant que je me rend compte de quoi que ce soit, mes yeux se ferment délicatement.

Yûnus

Les poings serrées autour du volant, je roule à fond direction l'hôpital. Ma mère qui est à côté de moi est en stress elle aussi. J'insulte tous les conducteurs, ma mère me demande de me calmer mais j'y arrive pas. Je sais même pas si elle est vivante comment je peux être calme.

Je me gare dans le parking de l'hôpital et descend en claquant fort la portière. J'avance vite vers l'accueil les sourcils froncés suivi de ma mère et ma soeur.

Je me dirige vers la femme de l'accueil en dépassant tous les gens qui faisaient la queue.

Moi : Elle est où Jîhen ?

La dame : Monsieur vous devez faire la...

Moi : Eh déjà je suis sur les nerfs alors si tu veux pas que je brû...que je nique ton hôpital de mes couilles tu tapote tes petits doigts de merde sur ton clavier et tu me cherche Jîhen El Ghazaoui.

Elle avait l'air appeuré mais fait ce que je lui demande.

La dame : Euh...je...elle est en salle de réanimation faut que vous patientez dans la salle et un médecin viendra vous tenir au courant sur son état.

Je tape mon poing contre le comptoir ce qui fit sursauter la dame de l'accueil. J'étais prêt à partir mais la remarque d'une femme me freina dans mon élan.

La femme : Ah je vous jure ces arabes.

Je me retourne, l'a fusille du regard et m'approche d'elle.

Moi : Quoi les arabes ? T'a un problème avec les arabes ? Tu veux je te cogne ta tête contre le mur pour voir si ça fait mal.

Ma mère arrive et me tire en arrière. C'est pas le bon moyen de répondre au racisme mais j'étais tellement sous tension.

Jihen : Sous Mon VoileOù les histoires vivent. Découvrez maintenant