Darkest Past Hasoptriss [Percy Jackson Fanfiction]

Chapitre 7 : la magnificence divine me trahit

[ Je vous conseille de lire le chapitre avec la musique à côté du média photo au-dessus 👆 ]

Tout commença à clignoter autour de moi, comme un effet psychédélique. Les objets et les êtres vivants, brillaient de multiples couleurs flash et mes yeux clignaient un peu trop souvent à cette vue.

Je savais ce que ce phénomène étrange signifiait et à vrai dire, je n'étais pas extrêmement heureuse de ce qu'il annonçait pour la suite, j'aurais même voulu qu'il n'arrive jamais mais maintenant, dans cette foutu colonie, tout se savait comme un petit village d'une cinquantaine de personnes. À force, ça en devient gênant quand tous les sujets de conversations tournent autour de votre nombril.

Puis trou noir, béant et sans fond apparent.

------------------------

Jassenn

Je fêtai joyeusement mais surtout hypocritement ma victoire avec mes frères. Je n'aimais pas ce principe de se battre pour un bout de tissu, c'est stupide et surtout inutile. Autant suivre les cours de combat des aînés dans la colonie, je trouvais cela plus opportun et utile. Dans le bungalow, au départ, on s'est très vite moqué de moi en arrivant par le fait que je préférais les arts à la guerre. La première insulte qui fusa fut "Apollon refoulé ", clairement on m'insultait de tapette. Pour cesser ces insultes de la part de mes frères et soeurs, je dus prouver ma "virilité" auprès des autres en enchaînant les petites copines, que je détestais au plus haut point parce qu'il fallait choisir les plus superficiels, en étant violent et agressif à chaque instant de ma vie et surtout avoir l'air ennuyé dés qu'une pièce de théâtre se jouait dans l'amphithéâtre par les Apollon.

Ma vie a toujours été un tissu de mensonges. Aujourd'hui c'est comme une toile d'araignée de mensonges, je ne peux plus en sortir. Ma vie était une pièce de théâtre, un film, une comédie.

Lorsque je revins vers eux, ils me félicitèrent d'avoir plaquer la nouvelle à terre comme un vieux bout de chiffon. Pourtant, moi, elle m'avait fait de la peine; lorsqu'elle me vit, elle semblait triste, désorientée, troublée. Elle était amnésique car je lui rappelai même quelqu'un de son passé. Malgré ma compassion débordante pour cette jeune fille dont je ne connaissais rien, je dus, à contre coeur, la repousser au lieu de la rassurer, je m'en voulais pour toutes ces fois où j'avais voulu aider mais où je devais me conduire en un véritable connard pour ne pas subir les insultes de ma famille. Au final, j'avais récolté le mépris de toute la colonie.

En quelque sorte, c'était mon double maléfique mais, celui que je ne supportais pas. Arrogant, cruel, agressif, stupide, négligé...

Quand je me suis battu contre cette fille, je devais faire semblant de me battre au dépend de ma vie juste pour un étendard et la dignité mais, quand dans ce combat effréné, je croisais son regard, il me sembla que j'étais quelqu'un d'autre. Autre que moi, le faux ou le vrai. Je ressentais le besoin de la protéger coûte que coûte, qu'importe l'ampleur du danger. Dans cette querelle, j'avais saisis une chose importante que Chiron avait tenté de me faire comprendre à mon arrivée : j'étais étroitement lié à un passé plus ancien que l'âge que l'on m'attribuait. J'étais lié, d'une façon incompréhensible à cette fille que l'on nommait Hazel.