Chapitre 10 : part Tw0 - mes nouveaux amis

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I COULDN'T BELIEVE MY EYES, I COULDN'T MY EARS.

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Je ne savais pu quoi faire maintenant, à peine m'étais-je le pied dehors que je me faisais huer dés les orteils posés sur le sol. Je pensais que partir de cette colonie serait peut-être une bonne idée mais pourtant si Hadès m'avait fait revenir de son royaume c'est sans doute pour une cause justifiée alors m'enfuir ne me servirait à rien. Je ne savais plus où me mettre lorsque le dénommé Winston posa sa main sur mon épaule droite.

- Ne t'inquiète pas, tenta-t-il de me rassurer. Ici, il n'y a pas que des gens comme Stadtler.

- Oui et puis c'est un enfant d'Arès, on peut dire qu'il a la provocation dans le sang, essayai-je de faire l'humour.

Il semblait l'apprécier puisqu'il rit d'un petit rire fluet comparable au vent, dévoilant sa parfaite et gigantesque dentition. Un sourire malicieux qui laisser entrevoir plusieurs rides du rire lorsqu'il étendait ses très fines lèvres rosées. Un enfant d'Hermès ?

- Daniel Winston, enfant d'Hermès, fit-il en me tendant la main.

Je n'avais aucune idée de ce qu'il voulait que je fasse alors il prit mon bras balant le long de mon corps, tendit ma main à l'extrême et la mit dans la sienne puis la secoua de haut en bas puis me la relâcha. J'ignorais cette coutume encore jusqu'ici.

- Enchantée, tonna-t-il en imitant ma voix. Oh oui moi aussi et tu t'appelle ... ?

- Hazel Birder, déclarai-je. Merci pour tout à l'heure.

- De rien !fit-il. Je défends ceux qui me semblent juste même si tu as l'air assez zarbi, je pense qu'on peut bien s'entendre.

Daniel avait l'air assez sympathique, en bon compagnon mais je pense tout de même qu'il devait rester sur ses gardes parce que c'est avec des personnes généreuses et bonne comme lui qu'on en profite un peu trop.

- Mer...ci. Tu m'as l'air sympathique aussi.

- De rien ! Tu veux que je te fasse visiter la colonie ?

- Oh non merci, je l'ai déjà fait avant d'arriver ici. Je pense retourner à la Grande Maison.

- Et te laisser te morfondre dans tes malheurs ? Hors de question ! Je connais trop les personnes comme toi, vous ne dites rien mais vous avez dix tonnes de soucis qui reposent sur votre petit coeur, fit-il en pointant un doigt sur ma poitrine, juste au-dessus du commencement de mes seins. Je repose donc ma question : Tu veux que je te fasse visiter la colonie ?

- Avec plaisir, murmurai-je avec un sourire en coin.

Nous arpentions de nouveau la colonie en silence. Nous nous dirigeons vers le nord de la colonie pour arriver pour arriver au mess, là où nous nous rassemblions tous pour offrir notre nourriture aux dieux, personnellement je trouvais ça ignoble de réduire la nourriture de gosse en pleine croissance afin de satisfaire goulûment les dieux. Il me raconta quelques anecdotes que deux de ses frères jumeaux avait fait ici, deux casse-cou qui ne redoutaient rien ni personne à la colonie, des perfections de la "connerie" comme me le mentionnait Daniel. Nous sommes passés au mur de lave et comme toujours, cette pipelette de Daniel me contait quelques anecdotes des occupants de la colonie, morts comme vivants ; car oui, pour lui, aucun n'était vraiment mort mais demeuraient et erraient heureusement dans la colonie. Il me fascinait de plus en plus, ce jeune homme possédait un esprit bien singulier, hermétique à tout mouvement idéologique humain et c'est ce que j'appréciais chez certains humains, le fait de penser par soi-même, s'accaparer un monde à part... Et par Zeus, lui il en possédait un bon, généreux et optimiste, tout le contraire de la société d'antan, elle doit être bien pire aujourd'hui, je n'osais l'imaginer. Parfois, je lui posais des questions sur l'endroit précis où l'on se trouvait, pourquoi avait-on changé les règles de capture l'étendard et il répondait à mes questions, aussi étranges soient-elles pour lui car pour Daniel rien n'a jamais été autrement comme ce qui est actuellement.
Nous nous arrêtâmes un instant dans l'amphithéâtre. C'est ce soir que mon heure viendra, elle sera comme mon exécution. J'avais peur, j'étais terrifiée et cela ne valait rien de bon car cette peur se manifestait bien par quelque chose d'incontrôlable dont je préfère ne pas expliquer la métaphore personnelle.

Darkest Past Hasoptriss [Percy Jackson Fanfiction]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant