Chapitre 8 : Accusations infondées

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Le brouillard total.

Je devais dormir depuis quelques heures maintenant, le soleil transperçait les rideaux jaunâtres de ma nouvelle chambre pour m'aveugler. Je sentis ma gorge enrouée en me relevant doucement de mon lit, recouvrant ma vue. Je toussais, je constatai bien que j'avais attrapé froid pendant la nuit avec la fenêtre ouverte d'où on pouvait distinctement entendre les bruits de fer qui s'entre choquaient et des rires d'adolescents. Il n'y avait que cette fenêtre que je maudissais pour avoir attrapé froid mais aussi par ma tenue un peu légère de la veille.

Je détestais me voir dans cette robe, elle me rappelait le passé. Oh mes dieux, que je détestais mon passé en ce moment ! Les chaînettes émettaient leurs habituelles petit bruit aigus lorsqu'elles bougeaient simultanément qui m'étaient dorénavant insupportable.

J'avais mal partout, dans tous mes membres, mes articulations faisaient quelques "clics" au moindre mouvement et mes os craquaient à chaque pas. Je me dirigeai vers le seul miroir que ma chambre comportait, celui d'une coiffeuse magnifique en un bois d'ébène sculpté. En m'examinant dans le miroir, je m'étais souvenue que les dieux ne lésinaient pas le moindre détail : des cheveux en passant par les bijoux que mon buste, mes épaules , mon bras ainsi que mes cuisses supportaient et surtout ne mentionnons pas les broderies qui bordent les différents tissus qui me recouvraient.

J'avais beau le haïr ce vêtement qu'il était tout de même à mes yeux, en matière d'esthétisme, le plus beau que mes yeux ont jamais couvé. Je me retournai pour apercevoir une grande armoire face au lit, plaqué contre le mur, je décidai avec grand empressement d'ouvrir celle-ci. Quelques cintres nus demeuraient ballants dans l'espace vide tandis qu'un était recouvert de vêtements dits "normaux" aujourd'hui. Dans la prolongation de ces tissus se trouvaient une paire de chaussures avec un bout de papier à l'intérieur.

« Bonjour Hazel,

Voici quelques vêtements pour ton plus grand désir de discrétion, me semble-t-il. J'espère qu'ils t'iront, je crois que nous faisons la même taille. Surtout si tu as besoin d'un quelconque renseignement, sache que je suis à ton entière disposition pour ces semaines à venir.

Ta soeur, Annabeth.

PS : Excuse-moi les chaussures sont un peu usées, j'ai fais ma dernière quête avec. »

Avec étonnement, je découvris de qui elle provenait et surtout la particularité qu'elle avait eu d'ajouter de l'affection. Alors elle savait. À ce moment-ci, je pensais que toute la colonie était au courant et une bouffée d'angoisse grimpa à ma gorge. Je devais me ressaisir et saisis les vêtements que j'avais préalablement déposé sur mon lit.

Un haut rose mauve avec une capuche, un pantalon d'une matière étrange noir avec des chaussures noires avec d'étranges fils blancs.

Voilà mes vêtements, en effet avec ceci j'allais passer inaperçue et tant mieux dans un sens. J'enfilai tout ceci après avoir difficilement ôté ma robe, m'observai rapidement dans le miroir puis sortis de la chambre en claquant la porte. Je longeai le couloir central sombre qui menait au séjour avec autant de discrétion qu'il m'est été donnée.

Darkest Past Hasoptriss [Percy Jackson Fanfiction]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant