~Chapitre 17~

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Le réveil fut assez difficile. Le jour m'agressa les yeux pendant 10 bonnes minutes. Tout s'expliqua au moment ou Castiel me sauta dessus pour me réveiller. Il oublie tout si vite...

- Castiel ferme cette tente...

- On a une sortie organisée aujourd'hui, tu te souviens ? Au musée du coin, sur les tirs-bouchons.

Il m'arracha un sourire, pendant que lui s'esclaffait.

- Ok, ok, je me bouge.

En 20 minutes, je fus prête, même avec un peu d'avance. Je fis bien attention a choisir ma tenue pour plaire à Castiel. Et à son regard quand nous montâmes dans le bus, ma tenue lui plaisait. Beaucoup. Il siffla même entre ses dents au moment ou je lui passais à côté. Le trajet en car fut rapide, et une fois sur place, Castiel s'empressa de me rejoindre.

- C'est quoi cette tenue ? susurra-t-il dans mon oreille.

- Une tenue... Tu n'aimes pas ?

- Oooh que si, au contraire.

Il me colle contre lui et je ne peux m'empêcher de sentir la bosse qui s'est formée dans son pantalon. C'est la première fois que Castiel me montre vraiment l'effet que je lui fais.

- On est pas obligés d'aller dans ce musée de merde, tu sais ?

Il commence à glisser une de ses mains sous mon t-shirt.

- Castiel.. Je t'ai dis que j'avais besoin de temps...

Plus j'hésitais et plus le groupe d'élèves s'éloignait de nous. Vite, une décision.

- Écoutes... (Je met un peu de distance entre nous pour me permettre de réfléchir) je pense que tu oublies tout vraiment trop vite, je ne suis pas comme toi, peut-être que tu crois que parce que j'ai accepter tes excuses je suis de nouveau dispo pour tes cabrioles, mais non, Castiel. Je ne suis pas un jouet et c'est quelque chose qu'il faut que tu comprennes, sinon on ne pourra pas avancer.

Il me regarde, les yeux ronds, semblant ne pas comprendre ma réaction. Je sais pertinemment que dans sa tête il se dit que je suis folle car très peu de filles lui donnent du fil à retordre la plupart du temps. Et je suppose qu'il est toujours arrivé à ses fins. Mais je ne serais pas ce type de proie facile. Même si je suis amoureuse de lui, je ne suis pas une pute prête à tout pour se faire sauter. Ma décision est prise.

- Je vais rejoindre les autres, fait ce que tu veux, toi.

Je recule lentement, en attendant qu'un son quelconque lui sorte de la bouche, mais rien, il reste la, planté, raide comme un bâton encré dans le sol. A mi chemin, j'entends enfin sa voix qui retentit.

- Bon, ok, je ne suis pas doué pour ça mais j'essaierais, si c'est ce que tu veux. J'essaierais de ne pas me comporter comme un pervers avec toi, de ne pas trop jouer au con. Laisse moi seulement redevenir proche de toi. Je ne peux pas encore me résoudre à te laisser partir comme ça, même si je sais que ce n'est pas forcement ton intention. Laisse moi essayer.

Ses paroles me réchauffent instantanément la poitrine, j'attendais d'entendre ça depuis que Gertrude avait fait irruption dans son appartement. Je lui tendis la main en signe de mon accord et il la saisit sans se poser de questions. J'espérais profondément qu'il ne disait pas tout cela en l'air et qu'effectivement, je sentirais le changement dans les prochains jours.


Au final, j'aurais dû écouter Castiel et le suivre je ne sais où, parce qu'après les deux heures de visite du "Musée du tir-bouchon" j'en avais ma claque et en plus je ne sentais plus mes jambes. Toutes les 15 minutes, Castiel me rappelait l'erreur fondamentale que j'avais faite en acceptant d'y aller. De retour au camping, nous nous asseyions sur un banc non loin du grand lac au milieu de celui-ci. Au bout de 5 minutes de silence, Castiel me lança:

Parce que rien de m'arrêteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant