Chapitre 11-Rebondissements

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Chapitre 11-Rebondissements

Marianne: Non jamais à part peut-être une fois...

Moi: Raconte !

Marianne: J'aime mieux ne pas en parler, ça fait remonter trop de mauvais souvenirs en mois et je n'ai pas envie de me mettre à pleurer à cause de ça.

Lewis: Tu as commencé à en parler, donc maintenant tu n'as plus le choix de tout dire !

Félix: Lewis à raison, tu dois nous dire, on est en droit de le savoir ! Ça ne doit pas être pire que ça ?

Marianne: Si je vous dis que j'ai menacé un gars de mort et que je l'ai envoyé à la morgue par la même occasion... Puis que maintenant je suis recherché par la police pour mon crime, vous dites quoi ?

Tout le monde resta sans dire un mot pendant quelques minutes. Personne ne savait comment réagir à ce que Marianne avait fait. Elle avait l'air tellement parfaite comme ça. On ne se serait jamais douté qu'elle aurait pu faire quelque chose d'aussi horrible à un pauvre gars... Après ces quelques minutes à digérer ce qu'elle venait de dire, Lewis fini par briser le silence qui pesait sur nous.

Lewis: Marianne, comment tu as pu faire ça ? Tu avais l'air absolument parfaite quand tu es arrivée parmi nous !

Marianne: Je savais que ce n'était pas une bonne idée de vous en parler...

Moi: Tu l'as fait quand même. On ne peut pas vraiment te jugée maintenant, parce que nous avons tous fait quelque chose de mal durant notre existence !

Marianne: Tu as raison... Mais je ne comprends pas comment j'ai été capable de réagir comme je l'ai fait il y a 4 ans...

*PDV de Marianne et flash-back*

Moi: Maman, je dois aller faire des courses, je t'aime !

Maman: D'accord, mais ne reviens pas trop tard ma chérie.

Moi: Promis, bisous.

Je sortis de la maison, alla dans le garage prendre le sac de sport que j'y avais laissé et partis en direction du centre commercial. Pendant tout le trajet, je me remémorais les endroits à frapper et ceux où je devais frapper à la fin. J'envoyai un texto rapide à ma cible, que je connaissais trop bien.

À: Ryan

De: Moi

«Viens me rejoindre derrière le centre commercial, j'ai une surprise pour toi.»

À: Moi

De: Ryan

«J'arrive !»

Je rangea mon téléphone dans ma poche et continua à marcher. En arrivant, il n'y avait personne. Super ! Je déposa mon sac, l'ouvrit et en sortis un pied de biche, de la corde et mon revolver, que je coinça entre mon dos et ma ceinture. Je m'assis quelques minutes sur le sol avant de voir Ryan arriver limite en courant. Il se planta devant moi, me présenta sa main pour m'aider à me relever et me colla à lui une fois sur pied. Il approcha ses lèvres des miennes et m'embrassa passionnément. Je vous explique pourquoi il a fait ça! J'étais en couple avec lui il y a quelques jours, mais il a essayé de me faire coucher avec lui et j'ai dit non, alors il a essayé de m'y forcer, donc je suis partie et je l'ai laissé planté là. Tout ce qu'il y a dans ma tête en ce moment, c'est la vengeance. Voilà pourquoi j'ai emmené tous ces outils. Je vais le faire souffrir physiquement. Autant que moi j'ai soufferts mentalement. Je l'emmena donc vers un arbre, sortis la corde que j'ai caché sous mon chandail et l'attacha solidement contre ce dernier. Je sortis le pied de biche et commença à le frapper rageusement. Il se tordait de douleur à chaque contact. Cela me donnait une satisfaction quasi instantanée. Il criait si fort, que j'ai dû lui envoyé un coup de pied dans le ventre pour ne pas qu'il attire trop l'attention des passants. Il se plia le souffle coupé, incapable de respirer. Après quelques minutes à le faire souffrir ardemment, je mis fin à ses souffrances. Je sortis mon revolver et lui envoya une balle en pleine tête. J'essuya vivement l'arme avant de la lancé au bout de mes bras. Je me mis à courir en direction de la maison et m'enferma à double tour dans ma chambre en arrivant.

*fin du flash-back et du PDV de Marianne*

Moi: Marianne ? Hey oh tu es là ?

Marianne: Hein, eh oui, je suis là...

Moi: Sa va pas ?

Marianne: Non, pas vraiment, je viens de repenser à ce que j'ai fait cette journée là...

Moi: Tu veux bien nous dire ce que tu as fais ?

Marianne: D'accord...

*éclipses de l'histoire*

Lewis: Je n'en reviens vraiment pas...

Félix: Moi non plus je n'en reviens pas, comment t'as pu faire ça et t'enfuir juste après, comme une lâche ?

Moi: J'aurais réagis comme toi je crois...

Marianne: Moi ? Lâche ? Non mais tu te fou de ma gueule Félix ? Je me suis défendu comme je pouvais ! Je n'allais pas me laisser faire, sans rien dire ! Merci de me comprendre Tess...

Félix: Tu as eu raison d'agir comme ça !

Marianne: Merci...

Lewis: Bon, assez parlé de ça...

Moi: Bonne idée ! Au fait, vous savez où est Sarah ?

Félix: Non pas du tout...

Moi: SARAH ?

Sarah: Je suis en haut gang, j'ai trouvé quelque chose, montez !

Lewis: Allons-y ! ON ARRIVE SARAH !

Nous montâmes les escaliers avec hâte et retrouvons Sarah sans l'une des chambres de la maison. Elle était accroupie sur le sol et tenait le matelas du lit dans ses mains.

Félix: Sarah, qu'est-ce que c'est ?

Sarah: Viens voir par toi-même !

Félix avança de quelques pas et s'arrêta net devant le lit.

Moi: Qu'est-ce qu'il y a sous ce lit pour que vous ayez l'air complètement abasourdis ?

Félix: Des armes, des tas et des tas d'armes et de munitions !

Je m'avança pour voir de quoi ils parlaient et je fus surprise par tous ce qu'il y avait sous le lit. Il y avait des fusils militaires, des fusils d'assauts, des fusils de précisions, un lance-roquette, des mitrailleuses, des grenades ainsi que des tas de boîtes de munitions.

Lewis: Prenez tous ce qu'il y a et restons pas ici, il faut bouger !

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#NDA: Bon voilà le chapitre 11 :) Deux chapitres en deux jours il faut dire que je vous gâtes ;) Alors, comment trouviez-vous Marianne avant ? Et maintenant, vous la trouver comment ? Vous aimez ? Voter et commenter, sa fait toujours plaisirs de vous lire :D#

- joebichoue

Le temps est notre ennemiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant