Chapitre 3-À la recherche de survivants

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Chapitre 3-À la recherche de survivants

Ça faisait maintenant 3 heures que je marchais parmi les décombres. L'air était chaude et insupportable à respirer, mais il faut que je m'y habitue. Partout sur mon chemin, ce trouvait des corps humains, des hommes, des femmes et des enfants. Pas un seul survivant... Je commença déjà à me dire que finalement, j'aurais dû rester dans cette maison, avec ce psychopathe toute le reste de ma vie, plutôt que d'être la seule survivante. Il n'y avait personne à qui je pouvais me confier, à qui je pouvais raconter les pires années de ma misérable existence. J'aimerais pouvoir revoir mes parents et mon frère, mais jamais je ne les retrouveraient.

*flash-back*

J'étais avec ma mère dans la cuisine en train de préparer un pique-nique prévu avec la famille, dans la forêt. Mon père était dans le salon en train de regarder la télé et mon frère, comme tous les garçons de 12 ans, jouait avec son ipod.

Une demi-heure plus tard, nous étions tous dans la voiture en direction d'une forêt pour notre repas. Moi et mon frère étions heureux et mes parents se tenaient la main en se remémorant leurs souvenirs de jeunesse. C'était vraiment mignon, ils avaient l'air tellement amoureux l'un de l'autre.

Pendant le trajet de 2 heures, nous avions chanter des chansons, raconter des blagues, fait des devinettes, nous nous étions amuser quoi! Rendu à destination, nous sortîmes de la voiture et nous étions à la recherche d'un endroit tranquille pour pique-niquer. Un grand chêne ce retrouva alors sur mon chemin. C'était là, et seulement là que je voulais manger. Comme mes parents ne voulaient pas m'entendre pleurer et les harceler pour pouvoir y retourné, mon père installa la couverture à l'endroit que je lui avait indiquer. Mon père s'accota sur le tronc de l'arbre, ma mère sur le torse de mon père et Jake sur l'herbe et moi, je m'étais étendu sur la grande couverture et j'essayais de trouver à quoi les nuages ressemblaient.

*fin du flash-back*

À l'idée de cette penser joyeuse, un sourire se dessina sur mes lèvres, mais malheureusement, la réalité me rattrapa et une larme passa la barrière de mes yeux. Je l'essuya du dos de la main en me concentrant sur quelques questions qui me trottaient dans la tête. Comment tous ça pouvait être possible? Comment j'ai pu ne pas remarquer ce qui ce tramais au-dessus du bunker dans lequel j'étais prise au piège? Pourquoi je n'en ai jamais entendus parler? Rien, aucune réponse à mes questions ne m'es parvenu à l'esprit. Tous ce que je pouvais faire pour avoir des réponses, c'étaient de trouver des gens qui sont toujours en vie et croyez moi sur paroles, je vais en retrouver. Même si je n'en retrouve qu'un, mon but sera atteint, mais espérons que nous soyons pas seulement deux en vie après tous ça. J'aimerais bien, pouvoir vivre ma vie d'adolescente de 17 ans comme les autres. Vous savez, aller à l'école, faire la fête avec des copains, avoir un petit ami, mais non, il va falloir que je reste toute ma vie tapis dans le fond d'un trou ou d'une crevasse en espérant ne pas mourir dans une explosion nucléaire ou dans un coup de grisou. Vivre dans la peur, la haine et la souffrance, ce n'est pas fait pour moi.

Tout d'un coup, je me retrouva sur le sol chaud, nez à nez avec le corps inerte d'un homme, le... mon... le corps de mon frère.

Moi: AHHHH!

Non mais c'est pas possible! C'est quoi ce cirque..? Il.. il ne peut pas être mort!? À l'idée de ne plus jamais pourvoir revoir mon frère, un torrent de larmes passèrent la barrière de mes yeux et dévalèrent sur mes joues. Je m'écroula sur son corps et je lui cria dessus en espérant qu'il revienne à la vie.

Moi: Jake, reviens avec moi... je t'en... supplie, étouffais-je dans un sanglot. Je t'en... supplie!

Je ne pourrais jamais continué a vivre après ça. Ma famille est ma raison de vivre. Depuis que je me suis faite enlever, je me suis battu pour pouvoir retrouver ma famille un jour, pour pouvoir retourner au près des gens qui me sont chers. J'aurais pu me laisser mourir, mais j'ai décider de rester en vie pour eux. Maintenant, plus rien ne me rattache à la vie. Je pourrais prendre le pistolet et me tirer une balle dans le coeur. Non, mais qu'est-ce que je raconte? Je crois que je suis en train de devenir complètement timbré? C'est quoi toutes ces idées noirs? Pourquoi j'ai pensé à ça?

Encore perdue dans mes pensées, je sortis de l'endroit qui était ma maison avant et je continua mon chemin avec l'image de mon frère en tête. Les larmes n'avaient pas arrêter de couler et j'avais à présent un affreux mal de tête. D'un coup, toutes mes forces quittèrent mon corps et je m'effondra dans les décombres complètement morte de fatigue. Je m'endormis en moins de quelques secondes et plongea dans un sommeil agité.

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#NDA: j'espère que ce chapitre vous plaira :) si vous avez des idées, n'hésiter pas :) voter et commenter si ça vous plaît :D#

-joebichoue

Le temps est notre ennemiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant