Rouge écarlate

Chapitre 3

Céleste retirait le bâillon de sa cible, assise en face d'elle, apeurée.

" Qu'est ce que... Débutait la jeune sœur de Shiro.

- Ton nom. Coupait la princesse aux yeux écarlates sur un ton sec et agacé.

- Mika...

- Bien, Mika donc... Quelle relation entretiens-tu avec ton frère ?

- Es-tu jalouse ? Taquinait-elle en esquissant un léger sourire. "

La princesse des elfes noirs sortait alors du derrière de son dos un couteau bien aiguisé par les cuisiniers. Et elle l'approchait alors du doux visage de la sœur de Shiro tout en empruntant une aura menaçante.

"- Pourquoi ce couteau ? Que vas-tu faire ? Ne m'approche pas ! Hurlait Mika désespérée.

- Ne hurle pas, tu te fais du mal... Ma question est... As-tu des sentiments plus que fraternels pour ton frère ? Répond moi sinon tu sais ce qui t'attends...

- Il... Il me considère simplement comme sa sœur... Disait elle doucement en baissant la tête.

- C'est adorable mais ça ne répond pas à ma question... Insistait la princesse dominante en baladant son couteau sur le visage de sa victime.

- Alors tu as réussi à le remarquer... Oui j'aime Shiro, malgré le fait que ce soit mon propre frère ! Expliquait alors Mika en pleurant de honte et de tristesse.

- Non... Non non non... Ce n'est pas possible... Shiro et moi sommes promis... Il ne peut en aimer une autre que moi. Il est donc à moi ! Vociférait Céleste en brandissant son couteau à la lame meurtrière.

- Ne me fais pas de mal... Je t'en supplie... Sanglotait Mika sentant que sa fin était proche. "

Cette princesse du nom de Céleste, que tous pensait si parfaite, débutait alors un carnage, l'un des plus sanglant effaçant alors toute la pureté qui était pourtant une part d'elle même.

Céleste tailladait alors Mika toujours attachée et hurlante de douleur, sous les nombreux coups de couteau que son assaillante prenait un malin plaisir à lui faire endurer. Malgré les multiples cries de la princesse des elfes blancs personnes ne semblait les entendre, elle perdait alors peu à peu espoir pour que quelqu'un vienne la sortir de cet enfer.

Tandis que Céleste ne s'ennuyait pas lors de ce funeste spectacle, elle continuait inlassablement de planter sa lame dans la chair encore fraîche de sa rivale, ses mains commençait à se teinter de tâches rouges, tout autant que ces yeux. Le chétive Mika hurlait, pleurait et souffrait tout autant qu'un martyr... Seulement elle sentait enfin son corps se relâcher, son regard s'assombrissait et sa tête tombait peu à peu. Céleste terminait calmement son massacre en voyant que sa victime succombait tranquillement aux coups de lame.

En déposant dans un bruit sourd l'arme du crime, elle détachait Mika désormais inerte, blanche et sans vie puis la transportait jusqu'à un tapis qui faisait parti de la décoration du palais.

La princesse aux yeux écarlates emportait difficilement le corps et l'arme jusqu'à une rivière qui se trouvait à la frontière du royaume, pour éviter de se faire repérer voir même arrêter. La jeune meurtrière avait par chance sous son royaume des souterrains conséquents pour se cacher du peuple, sa robe était d'un rouge sang affreux sentant également mauvais, heureusement elle avait anticipé cela et avait pris des vêtements de rechange, car une princesse se doit être belle et gracieuse dans toute les circonstances.

Quand Céleste se trouvait face à cette immense rivière, elle jeta sans vergogne le corps rigide de Mika et brûlait ses vêtements désormais inlavables.

Après cette action faite elle retournait cette fois-ci dans sa chambre pour profiter d'un sommeil réparateur, de bonne humeur et n'aillant apparament aucun remord, Céleste se préparait pour déposer son corps encore vibrant de son meurtre. Elle avait éliminée une rivale et si une autre se présentait cette princesse meurtrière allait renouveler son action, pour avoir son prince rien que pour elle.

Le lendemain, elle était levée par une gouvernante de bon matin, Céleste se préparait tranquillement pour être parfaite. Après cette formalité aussi simple soit elle, cette dernière prenait la direction de la grande salle à manger ou tout le monde devait être réuni, mais dans un couloir juste avant la grande porte de la dite salle, la princesse avait surpris une conversation entre deux servantes.